Depuis le second semestre 2011, ces radars sont installés en amont de certains radars fixes. Les automobilistes s'inquiètent car certains ne fonctionnent pas ou affichent des vitesses fantaisistes.
Les radars pédagogiques fâchent de plus en plus les automobilistes.Près de 1500 sont déployés sur les routes françaises, implantés dans des zones de danger où il n'y a pas de radar fixe, comme à l'entrée des villes. Ils fonctionnent souvent de manière aléatoire, comme celui installé à Saint-Yrieix, près d'Angoulême, qui depuis plusieurs semaines donne des sueurs froides aux automobilistes : le radar affiche des vitesses hallucinantes et affiche, quoi que fasse la voiture qui passe devant lui, un très déroutant 123 km/h !
Le délégué interministériel à la Sécurité routière, Frédéric Péchenard, a annoncé récemment un nouveau déploiement d'environ 2000 radars pédagogiques sur les routes d'ici à la fin de 2013. Encore faudrait-il améliorer leur fiabilité. Explication de ce phénomène récurrent : les batteries de ce matériel sont rechargées par un procédé photovoltaïque, et en l'absence de soleil, les radars ne peuvent fonctionner.
Le reportage d'Anne-Marie Baillargé et Romek Gasiorowski.