Les phtalates, perturbateurs endocriniens affectant potentiellement la reproduction, sont l'objet d'une analyse de la part du laboratoire bordelais spécialisé Excell. 59 % des vins analysés contiendraient des quantités significatives. Et 25 % des spiritueux aussi.
Les installations vinicoles sont à l'origine des contaminations des vins et des spiritueux comme par exemple les revêtements de cuve en résine époxydique."S'il présentent un degré de toxicité variable selon les molécules considérées et leur capacité à migrer dans l'organisme, la question de la toxicité de ces molécules fait toujours débat. En revanche, les avis sont relativement unanimes pour accorder un potentiel de perturbateur endocrinien important" selon un communiqué du laboratoire.
Il n'existe pas dans l'UE de teneurs maximales pour les vins et spiritueux, mais cela pourrait arriver le 1er janvier.
Le laboratoire Excell dirigé par Pascal Chatonnet communique des résultats d'analyse de breuvage d'origine vinique français mis en marché sur le territoire européen ou destinés à l'exportation. Déjà en avril 2013, il alertait déjà sur la présence des phtalates.
Ces phtalates ont posé des problèmes au cognac en Chine l'an passé.