le Stade Rochelais échoue encore, si près de soulever son premier Brennus. Après un match très serré, un temps dominé par les jaunes et noirs, ils s'inclinent contre leur meilleur ennemi, le Stade Toulousain, comme en 2021.
Ils y auront cru jusqu'au bout, mais à la fin, c'est le Stade Toulousain qui gagne.
Double champion d'Europe, le Stade Rochelais pouvait faire un sans-faute ce soir en remportant pour la première fois la finale de Top 14. Face aux jaunes et noirs, le Stade Toulousain n'avait plus rien à prouver dans la compétition phare du rugby français, déjà gagnée 21 fois dans son histoire.
En janvier, les Rochelais avaient aisément renversé les Toulousains, 30 à 7, mais au cours des dernières années, ce sont les rouges et noirs qui ont dominé les jaunes et noirs à sept reprises, notamment en Champions Cup et en finale de Top 14 en 2021.
Une première période au coude à coude
Ce sont les Toulousains qui ouvrent le score à la 10ème minute, avec une pénalité de Thomas Ramos. Les maritimes ne tardent pas à répondre : Antoine Hastoy marque lui aussi une pénalité à la 16ème minute. Ramos renchérit : au bout de 21 minutes, les Toulousains mènent 6 à 3.
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Dans la foulée, alors que le Stade de France est en ébullition, la très forte chaleur parisienne impose une pause fraîcheur aux joueurs.
A la 23ème minute, le premier essai est marqué. Après un en-avant de Danty, le Toulousain Chocobares marque et transforme son essai. Les rouges et noirs mènent de 13 points à 3.
Entre les joueurs, la tension est palpable.
Les Rochelais ne se laissent pas abattre, Hastoy ne manque pas sa pénalité et fait remonter le score de 13 à 6.
Comme pour remettre les compteurs à zéro juste avant la mi-temps, La Rochelle inscrit son premier essai grâce à un beau travail d'équipe d'Aldritt et Kerr-Barlow, le premier s'extirpe de la mêlée, et le second passe la ligne. Hastoy transforme et offre l'égalité à son équipe avant de rentrer au vestiaire.
La seconde mi-temps sourit aux Rochelais
Forts de leur remontée au score juste avant la mi-temps, les Rochelais creusent l'écart avec un essai d'Atonio, transformé par Hastoy. A la 46ème minute, les jaunes et noirs prennent la tête du match avec 20 points contre 13 pour les Toulousains.
Les esprits s'échauffent et l'arbitre doit intervenir pour calmer les deux équipes.
A la 50ème minute, le Stade Toulousain remonte avec une nouvelle pénalité signée Ramos. Le score est désormais de 16 à 20. L'arrière ne s'arrête pas là, et inscrit deux nouvelles pénalités, aux 60ème et 63ème minutes. Les Toulousains mènent de nouveau dans le match avec 22 points contre 20 pour les Rochelais, mais brièvement : Antoine Hastoy marque à son tour deux pénalités, aux 67ème et 71ème minutes. A 9 minutes de la sirène finale, les Rochelais sont devant avec 4 points d'avance (22 - 26).
Au bout d'une course de 60 mètres, Romain Ntamack douche la confiance rochelaise en marquant un essai, qui est transformé à la toute fin du match. Les Toulousains emportent le match 29 à 26.
C'est cruel ce soir, je n'ai pas trop les mots, ça fait chier mais bon, c'est comme ça. On va prendre cette médaille d'argent et on va bien la regarder pour revenir plus fort les prochaines années.
Pierre BourgaritTalonneur du Stade Rochelais
Au micro de France Télévisions, Pierre Bourgarit, le talonneur du Stade Rochelais n'a pas caché son amertume quelques minutes après la fin du match : "Je pense qu'on avait la bonne voie, on a craqué sur cette dernière action, ensemble, ce n'est pas la faute d'un joueur, c'est le groupe qui a craqué", a-t-il confié.
Vidéo. Réaction d'après-match du Rochelais Pierre Bourgarit
Interrogé par notre journaliste Patricia Perin, le consultant et ancien demi-de-mêlée international français, Guy Accoceberry, estime que le Stade Rochelais "méritait de faire un doublé" avec la Champions Cup, mais ne doute pas qu'ils trouveront la force de revenir l'année prochaine pour enfin soulever leur premier Brennus.
Vidéo. Ecoutez l'analyse de Guy Accoceberry
