L'avocat général avait requis ce mercredi matin 30 ans de réclusion contre l'accusé aux assises de la Charente-Maritime à Saintes, dans le procès du meurtre d'Aléxia, en février 2016. Le jury a finalement condamné le jeune homme à 15 ans de réclusion criminelle.
30 ans de réclusion criminelle assortis d’un suivi socio-judiciaire de 15 ans. C'étaient les réquisitions du Parquet demandées par l'avocat général, ce matin. Soit la peine maximum encourue par le jeune homme.
Le jury, après 5 heures de délibéré, a finalement voté vers 17h pour une peine de 15 ans de réclusion criminelle contre le meurtrier d'Aléxia, assortie de 10 ans de suivi socio-judiciaire. L'excuse de minorité a été prise en compte, le meurtrier avait 16 ans au moment des faits.
Le jeune homme aujourd'hui âgé de 19 ans, en détention depuis près de 3 ans, à 10 jours à partir de ce jeudi, pour interjeter appel du verdict de la cour d'assises de la Charente-Maritime.
Pour la mère d'Alexia, c'est un verdict trop clément.
C'est plutôt une grosse déception. Il va ressortir très vite car il n'y a pas de peine incompressible... Il pourra très vite recommencer.
Pour l'une des parties qui assiste aux audiences à huis clos, c'est un procès d'assises qui se "déroule avec dignité et dans la sérénité".
L'avocat général avait requis ce mercredi matin 30 ans de réclusion contre l'accusé aux assises de la Charente-Maritime à Saintes, dans le procès du meurtre d'Aléxia, en février 2016. Le jury a finalement condamné le jeune homme à 15 ans de réclusion criminelle.
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©F3 PC
Un procès à huis clos à Saintes
Depuis lundi, les jurés se penchent sur le meurtre d'Alexia, tuée sur l'ile d'Oléron en 2016.
L'accusé, âgé aujourd'hui de 19 ans, était un des camarades de classe de la jeune victime... Les audiences se sont tenues à huis clos, car l'agresseur qui a avoué les faits était mineur au moment du drame.
Le garçon, sans antécédents judiciaires ou psychiatriques mais avec une "forte addiction au cannabis", se trouvait avec Alexia dans un bois, non loin de leur établissement scolaire, à l'écart des autres élèves.
Il avait déclaré avoir été "pris d'un accès de violence" lorsque l'adolescente avait "repoussé ses avances", avait-il dit après son arrestation, lui assénant plusieurs coups de poing et de nombreux coups de couteaux.