La filière bois de Nouvelle-Aquitaine organisait une journée d'information dans les bois du sud de la Charente. C'est une zone qui regroupe 15.000 propriétaires dont les parcelles sont parfois très petites. Mais elles doivent malgré tout être entretenues.
La forêt en France occupe une superficie de 16,8 millions d'hectares, c'est 31% de la superficie du territoire. Mais sur ces 16,8 millions d'hectares, 75% sont des propriétés privées, 10% seulement sont des forêts domaniales, propriété de l'État.
Parmi tous les propriétaires de forêts certains ignorent qu'ils ont une parcelle de bois et ne l'entretiennent pas. C'est pour tenter de les aider que le Centre régional de la propriété forestière et le Pays sud Charente organisent ces journées de sensibilisation. Un propriétaire d'une parcelle de plus de 25 hectares doit par exemple élaborer un plan de gestion qui garantit une gestion durable de la forêt. C'est à dire que si on coupe, on pense à ce que l'on va replanter. Comme l'explique l'un des participants "ce qui serait grave, ce serait de couper les forêt sans penser à l'avenir comme ça se fait en Afrique, en Amérique du Sud. Ce serait grave. Chez nous, la forêt est encadrée par la loi, on a des obligations."
Mais dans le sud de la Charente, les parcelles sont souvent beaucoup plus petites, elles font en moyenne 2,25 hectares. Pour autant l'entretien est nécessaire. Un entretien que les propriétaires ne sont parfois pas capables de réaliser, il faut alors faire appel à un spécialiste qui sait quoi couper et comment le faire. Le métier répond à un cahier des charges strict.
On doit se conformer à un cahier des charges en fonction de l'essence, du diamètre, de la branchaison, de la qualité.
Pour les propriétaires de parcelles présents à cette journée c'était l'occasion d'avoir des conseils sur la gestion des parcelles. Avoir des hectares de forêt demande beaucoup d'entretien comme l'explique Xavier Gadras "c'est beaucoup d'entretien, les 7/8 premières années c'est de l'entretien, de l'élagage, du broyage, il faut préparer la parcelle".
D'autres journées de sensibilisation comme celle de ce mardi sont prévues dans le département jusqu'au mois de novembre.