Ce week-end aura lieu le premier marché de détail de truffes en Corrèze à Brive. Dans le Causse, un producteur est content de sa récolte malgré la sécheresse qui a sévit. Il a investi dans un système d’arrosage.
Dix mois qu’ils attendaient ce moment ! Georges et Maurice Parlange viennent d’admirer leurs premières truffes de l’année grâce au travail de leurs chiens.
Mais la nouvelle récolte est marquée par la sécheresse dans le Causse Corrézien. Pour faire face au phénomène, ces producteurs de Turenne se sont équipé de systèmes d’arrosage pour espérer voir sortir de terre les fameux diamants noirs.
D'après ce qu'on voit là, l'année ne devrait pas être trop mauvaise. On a bien souffert de la sécheresse mais avec l'arrosage, on a compensé.
Les deux frères ont investi dans ce système d’irrigation après avoir subi de plein fouet la sécheresse de 2016.
S'adapter au manque d'eau en été, une priorité sur le Causse Corrézien. Un phénomène ciblé qui épargne aujourd'hui les autres trufficulteurs du département dans le pays de l’Yssandonnais, Meyssac ou Beaulieu.
Et en Dordogne..
Dans le département voisin de la Dordogne, quelque 23 kilos de truffes ont été vendus lundi dernier au marché de Sainte-Alvère, contre 54 kg l’an dernier.
Une des commissaires du marché s'est dite "agréablement surprise" par son parfum dès le début de la saison, malgré un manque de maturité.
« Généralement, c'est fin décembre, début janvier qu'on a un parfum subtil » a-t-elle expliqué.
Les prix oscillaient de 400 euros le kilo pour la deuxième catégorie à 600 euros le kilo pour la première.
L'an dernier, la truffe avait bénéficié de conditions climatiques exceptionnelles, avec de la pluie de mai à juillet avant une période ensoleillée puis le retour de la pluie à l'automne.