Le groupe Fipso, spécialisé dans la transformation de viande de porc pourrait s'installer à Brive. Avec 25 millions d'euros d'investissement, ce sont 120 emplois qui devraient être créés. Alain Rousset en a fait l'annonce ce 4 septembre 2018. Mais attention, rien n'est signé.
C'est Alain Rousset, président PS de la Nouvelle-Aquitaine, en visite en Corrèze le 4 septembre 2018 qui en a fait l'annonce : le groupe Fipso pourrait s'implanter à Brive et créer 120 emplois. Une annonce qui a semble-t-il pris de cours pas mal de monde car à la mi-journée, l'information ne nous était confirmée que du bout des lèvres en attendant le communiqué officiel. Selon nos informations, Alain Rousset a rencontré récemment la direction de la société qui lui a fait part de son choix.
Nuances
Prudence cependant. Selon Patrick Lefoll, directeur général de Fipso que nous avons pu joindre, le processus est bien engagé, certes. Si le groupe concrétise une nouvelle implantation, ce sera à Brive, c'est certain, mais même si les études sont très avancées, rien n'est encore signé. La décision finale devrait intervenir à l'automne. Il s'agirait alors de faire sortir de terre une chaîne de transformation de viande cuite (charcuterie), en partenariat avec un industriel allemand. Fipso s'implanterait alors sur la ZAC de Brive Laroche. Ce que l'on sait
Le groupe Fipso est spécialisé dans la transformation de viande de porc de l'élevage jusqu'aux produits élaborés. Installée dans le sud-ouest depuis 1965, l'entreprise compte jusqu'à présent 3 sites industriels : Lahontan (Pyrénées-Atlantiques), Pau-Morlaas (Pyrénées-Atlantiques) et Capdenac (Aveyron). Sur son site internet, le groupe avance quelques chiffres : 1 000 emplois directs et induits, 250 éleveurs, 620 000 porcs abattus et découpés chaque année, 55 000 tonnes de viande commercialisée par an et un chiffre d'affaire annuel de 124 millions d'euros.
A confirmer
L'implantation à Brive représente un investissement de 25 millions d'euros. La région soutiendrait le projet à hauteur 1,5 millions d'euros avec formation et recherches & développement. En attendant la signature ferme et définitive, ce projet serait une bonne nouvelle pour le secteur dans l'agroalimentaire briviste. En janvier 2018, le groupe coopératif agricole Euralis a annoncé la fermeture de son site corrézien.