C'est une nouvelle adresse gastronomique qui vient de s'ouvrir en Corrèze, à Altillac. Une nouvelle table qui promet beaucoup de par la personnalité de son chef-cuisinier. Il s'appelle Oscar Garcia et il a été le plus jeune chef étoilé de France. Il se lance dans cette aventure auprès de sa compagne. Le couple souhaite en faire un lieu à la fois chaleureux et d'excellence.
Quand on pénètre dans le manoir, le lieu fleure bon une halte où l’on se régénère. Entièrement rénové en hôtel-restaurant. Du sol au plafond, pas une faute de goût. Ça claque, comme on dit. Alors quand on voit Oscar Garcia derrière les fourneaux, les papilles frétillent d'avance. Le plus jeune chef étoilé de France, œuvre aujourd'hui ici aux confins de la Corrèze, du Lot et de la Dordogne... Son étoile il l’a obtenue en 2014. Ce lieu est un sacré terrain de jeu pour lui.
« On prend le parti de faire des légumes un peu typique, pas forcément des choses qui poussent ici, argumente Oscar Garcia, mais qui prennent un peu plus de temps à composer. On ne veut pas non plus se passer des maraîchers qui sont du secteur, rectifie le chef étoilé. On travaille déjà avec deux, trois maraîchers qui sont soit en bio soit en biodynamie, qui ont une démarche respectueuse de la nature, pour faire des supers plats »
Le restaurant possède ses propres vergers et potagers. Et c’est la même démarche pour les autres produits. La truite et la volaille du jour par exemple ? Elles sont élevées à moins de 15 kilomètres. La richesse de ce terroir sublime : la créativité du cuisinier. Ici, c'est le produit qui donne la recette. Pas le contraire. La patte d'Oscar Garcia fait le reste.
« L'idée, c’est vraiment que les producteurs nous emmènent leurs produits du moment », tient à rappeler le chef. « Quand il y en a, on prend et quand il n’y en a plus, il n’y en a plus », tranche-t-il. « L’intérêt étant la fraîcheur du produit, et la fraîcheur de la cuisine. Des plats qui sont faits le jour-même, pour garder cette fraîcheur dans les assiettes » insiste Oscar.
Même simplicité côté salle. L'accueil, c'est l'affaire de Julie Pons. Elle est en salle, c’est elle qui fait le service munie de son plateau fièrement porté au-devant du client, avec l’aide d’un second. La compagne du chef a son idée sur le lieu
« On cherche à faire vivre le lieu de la façon la plus simple. On a réutilisé des matériaux qui sont nobles, mais qui sont brutes. Par le chêne qui est un bois d’ici. L’acacia de Corrèze pour la terrasse. On veut que les gens soient accueillis le plus simplement. On est une maison où on veut que les locaux se sentent bien, et qu’ils se sentent surtout comme à la maison ».
Et pourquoi pas à l'avenir retrouver un ciel étoilé ?
Savez-vous comment s'appelle l'établissement ? C’est Cueillette, tout un poème.
En attendant, ça vous dit de passer au manoir ? Venez-donc y "casser la croûte" L'expression n'est pas péjorative... Le pain y est fait maison.