Cela fait 34 ans qu’un délicieux parfum de printemps inonde Beaulieu-sur-Dordogne chaque deuxième dimanche de mai. La fête de la fraise se tiendra donc ce dimanche 14 mai et proposera des animations aux visiteurs, dont la fameuse tarte aux fraises géante. Surtout, l’événement rassemblera des producteurs, comme Didier Celles, installé à Astaillac au sud de la Corrèze, près du Lot.
« La Magnum, grosse et croquante… La Manon, plus claire, plus jolie et très parfumée, et la Favorit, sucrée et juteuse… » Voilà ce qu’on trouve sur l’étal de Didier Celles au marché de Meyssac ce vendredi matin, à deux jours du rendez-vous de l’année.
Ce petit producteur produit exclusivement de la fraise, environ 12 tonnes par an. Alors, l’activité bat son plein. Dans ses cagettes installées sur son stand au marché, environ 80 kilos du fruit star du joli mois de mai, sont joliment alignés dans les barquettes.
"Le premier fruit frais du pays chaque année"
On est en pleine saison, c’est le premier fruit frais du pays chaque année, alors les gens l’adorent !
Didier CellesProducteur de fraises
Didier Celles fait pousser ses produits sans aucun pesticide. "Zéro pesticide, c’est possible", aime-t-il à rappeler à ses premiers clients. Il les fait pousser dans des jardinières suspendues. Quatre poules sont chargées de picorer les mauvais insectes, et le fraisiculteur utilise également des larves en guise d'insecticide. Et pour garder un contact privilégié avec ses clients, il ne fait que de la vente directe.
« J’aime bien travailler proprement et être franc avec les gens, et pouvoir les regarder en face. Alors comme on travaille sans produit pesticide, on peut vendre des bonnes choses aux gens du pays qu’on connait… et aux touristes aussi. »
Didier Celles, producteur de fraises
Ce dimanche, à Beaulieu-sur-Dordogne, Didier Celles sera l'un des sept producteurs présents à la Fête de la Fraise. Le rendez-vous est important pour valoriser ce fruit, continuer à faire reconnaitre la fraise comme un produit emblématique du terroir de la Vallée de la Dordogne.
Et puis en termes de ventes, il espère en écouler 800 kilos comme chaque année. Et sur ses étals, pas d'inflation qui tienne, Didier Celles vend ses variétés de fraises entre 10 et 13 euros le kilo, comme l'an passé. Alors pourquoi se priver de ce délicieux plaisir printanier…?