C'est le député LREM de la Creuse, qui le confirme ce jeudi, le Président de la République Emmanuel Macron est attendu ce lundi 24 janvier 2022 en Creuse. Une visite qui se poursuivra mardi en Haute-Vienne.
Une visite présidentielle en Limousin sur 2 jours, lundi 24 et mardi 25 janvier 2022.
Creuse
Selon le programme communiqué par la préfecture, le chef de l'Etat se rendra à Ahun, dans un lycée agricole pour aborder la thématique de la jeunesse et de l’emploi en milieu rural avec de jeunes creusois et responsables associatifs. Il rencontrera ensuite à Bourganeuf, des professionnels du milieu médical réuni dans une Maison de santé pluridisciplinaire, sur la problématique de la désertification médicale.
Il est également prévu à Aubusson une cérémonie de décoration d'André Chandernagor, cette figure politique, en Limousin et au plan national, a fêté ses 100 ans en septembre dernier.
Haute-Vienne
Toujours d'après l'agenda diffusé par les services préfectoraux, le Président de la République visitera une antenne France services à Saint-Léonard-de-Noblat. Il se rendra ensuite au tiers-lieu "L’Escalier", espace collaboratif et partagé. Le Président s’y exprimera devant des agents de la fonction publique. Le Président de la République se rendra enfin à Oradour-sur-Glane pour une remise de décoration à M. Robert Hebras, dernier survivant du massacre commis dans cette commune par une unité de la Waffen SS, le 10 juin 1944.
Ce déplacement d'Emmanuel Macron a été d'abord été confirmé par le député LREM de la Creuse Jean-Baptiste Moreau, il nous a apporté ces précisions sur cette visite dans son département.
Vous évoquez, dans votre message sur les réseaux sociaux pour annoncer la venue du Président de la République, la ruralité au sens large : quel est l'objectif de cette visite ?
"C’est pour parler du bilan de ce qu’on a fait sur la ruralité depuis 5 ans, et pour écouter les territoires, notamment la problématique de la santé. J’ai eu des échanges avec l’assemblée des maires sur la désertification médicale"
- Des propositions rapides pour les déserts médicaux ?
"On n’a pas 50 ans pour faire appliquer des propositions de loi. On a déjà supprimé le numérus clausus, mais ça agira dans plusieurs années. A court terme il faut qu’on trouve des solutions comme la télémédecine, ou les infirmières de pratique avancée à démultiplier."
- Visite du président ou du candidat ?
"On est encore dans la phase opérationnelle où il vient prendre conscience des problématiques pour prendre des décisions rapidement."
- La Creuse pour faire oublier Ibiza ?
"C’est déconnecté de l’actualité de ces derniers jours. Et Jean-Michel Blanquer vient régulièrement en Creuse chez son ami François Baroin. Ils étaient à l’école ensemble".
Lors de ce déplacement, Emmanuel Macron sera accompagné par cinq ministres ou secrétaire d'Etat :
Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales
Olivier Veran, ministre des Solidarités et la Santé
Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation
Amélie De Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Joël Giraud, Secrétaire d'État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ruralité.
Les précédentes visites du Président de la République en Limousin... et ses "petites phrases"
- Le 9 juin 2017, Emmanuel Macron s’était rendu à Bellac. Il avait rencontré les salariés de GM&S. L’échange avait été tendu : "On fait le maximum" a-t-il répondu à une interlocutrice qui exigeait "Quelque chose de concret à la sortie". "Madame, je ne suis pas le Père Noël, le concret, on le fera ensemble", a encore répliqué Emmanuel Macron, insistant toutefois : "Je vous promets qu'on fera le maximum".
- Le 10 juin 2017, Emmanuel Macron s’était rendu à Oradour-sur-Glane pour les 73 ans du massacre.
- Le 4 octobre 2017, Emmanuel Macron avait visité à Égletons l'École d’Application aux métiers des Travaux Publics. Le Président avait fait face à des manifestants et s’était adressé directement à des salariés de GM&S. Il y a, à quelques minutes d’Egletons, la fonderie usselloise Constellium qui désespérait alors de trouver des salariés alors que ses carnets de commandes étaient pleins. Emmanuel Macron avait déclaré : "Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller voir s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas. Parce que certains ont les qualifications pour le faire. Et ce n’est pas loin de chez eux".
Récemment, sur un autre sujet important en Limousin