Ce vendredi 30 juin 2017, le tribunal de commerce de Poitiers a prononcé la liquidation judiciaire de GM&S avec poursuite d'activité jusqu'au 21 juillet. cette dernière semaine aura été difficile et la lutte doit continuer.
C'est une nouvelle période qui s'ouvre ce 30 juin 2017 après la liquidation judiciaire de GM&S prononcée ce matin par le tribunal de commerce de Poitiers. L'activité du site creusois est prolongée jusqu'au 21 juillet et la justice statuera sur l'offre de reprise de GMD le 19.
Les salariés ont accueilli la nouvelle dans le calme mais également dans la détermination. Ils sont 3 semaines devant eux pour faire évoluer le dossier de reprise qui ne prévois que 120 emplois sauvegardés. Des actions devraient être menées rapidement. Les représentants du personnel envisagent des opérations aux alentours de Paris la semaine prochaine. La lutte continue donc, malgré les derniers jours très éprouvants.
Retour sur une semaine de négociations et de mobilisation
- Lundi 26 juin 2017
- Mardi 27 juin 2017
A 19h face au Blocage total sur les cinq points de la négociation, l'administrateur judiciaire quitte la réunion. Après 10h de discussion, sur la table, la lettre d'intention de GMD qui ne souhaite pas reprendre l'ensemble du personnel oriente l'avenir du site creusois vers un drame social et un échec politique.
- Mercredi 28 juin 2017
- Jeudi 29 juin
- Vendredi 30 juin
Le tribunal de commerce de Poitiers prononce la liquidation judiciaire de GM&S avec poursuite d'activité jusqu'au 21 juillet. La déception est grande chez les salariés qui espéraient un sursis plus long pour pouvoir négocier le nombre d'emplois sauvés et les primes supralégales de licenciement.
Un peu plus abasourdis par la décision du tribunal de commerce de Poitiers rendue ce vendredi 30 juin 2017, les salariés de l'équipementier creusois ont tenu une assemblée générale à huis clos. Ils ont décidé de mener une action symbolique. Une centaine d'entre eux occupe depuis 14 heurs l'agence Pôle Emploi de La Souterraine en Creuse. " Leur future maison" déplorent les salariés qui manifestent ainsi pacifiquement leur désarroi et leur vive inquiétude.