La gendarmerie des Deux-Sèvres lance une alerte à la Movie money, des faux billets de banque

La gendarmerie des Deux-Sèvres lance une alerte à la Movie money, il s'agit de faux billets utilisés comme accessoire dans le cinéma. La mise en circulation de ces faux billets a explosé au niveau national en 2019.

La gendarmerie des Deux-Sèvres vient de lancer une alerte sur sa page Facebook concernant la mise en circulation de faux billets dans les Deux-Sèvres.

Il s'agit de billets de banque utilisés comme accessoire dans le cinéma. Ils sont couramment qualifiés de Movie Money par l'Office central pour la répression du faux monnayage (OCRFM) qui a répertorié les principaux indices qui permettent de reconnaître cette fausse monnaie.

Comment reconnaitre ces faux billets ?

• Dans le coin supérieur gauche du billet, sous le drapeau de l’Union européenne, on peut ainsi lire la mention "Movie money" à la place de la signature du patron de la Banque centrale européenne Mario Draghi.
• Dans une marge, figure aussi la phrase: "This is not legal. It’s to be used for motion props" ce qui signifie "ce billet n’a pas cours légal. Son utilisation est réservée au cinéma".

Des coupures de 5, 10, 15, 20 et 50 euros sont en circulation. L'absence de craquant, de relief au toucher ainsi que l'absence d'hologramme peuvent aussi alerter l'utilisateur.

Un phénomène national qui explose

La movie money est un phénomène qui a explosé, on est passé de quelques dizaines d'exemplaires en 2018 à plusieurs milliers en 2019. Il n'y a pas de réseaux organisés, ces billets viennent de Chine dans la quasi totalité. De chez vous, vous pouvez commander sur internet de la movie money sur des sites légaux, vous les recevez chez vous aussi facilement qu'un livre. Mais ils sont facile à détecter. Ce sont des billets de qualité très médiocre avec du papier totalement ordinaire, la bande hographique n'est pas du tout argenté. Ils sont écoulés chez des commerçants lors de période d'affluence ou sur la plateforme de vente d'objets Leboncoin.
- Commissaire divisionnaire Eric Bertrand, patron de l'Office central pour la répression du faux monnayage (OCRFM)