Des pointes de vent à plus de 120 km/h, des milliers de foyers privés d'électricité et de téléphone pendant plusieurs jours, des routes coupées, la tempête de 2018 a été de l'une de celles que l'on ne voit qu'une fois par décennie.
Brève, mais violente. La tempête qui traverse le département le 4 juillet 2018 surprend tout le monde. Entre 17h30 et 18h, le pic de violence est atteint. Une demi-heure, qui suffit à coucher des dizaines d'arbres sur les routes, mettre à terre des câbles électriques et téléphoniques, inonder des caves et des maisons.
Le vent atteint les 120 km/h dans le Périgord Vert. Mais c’est surtout l’ouest du département qui est le plus touché, au moins 130 communes ayant subi les éléments de plein fouet.
On ne compte plus les chutes de fils électrique. En fin de journée, vers 20h, 110 000 personnes sont privées d’électricité sur le département.
En plus du vent, la pluie
Des trombes d'eau s'abattent aussi sur le département. Très vite, à Périgueux, de nombreuses maisons sont inondées, les rues ressemblent à des torrents, la place de la gare est sous l'eau. Le trafic des trains au départ de Bordeaux, Limoges, Brive et Agen est interrompu. A certains endroits, il tombe en une heure jusqu'à 49 litres d'eau par mètre carré !Sur le terrain, une cellule de crise est mise en place. Plus de 200 pompiers, une soixantaine de gendarmes et une cinquantaine de personnels du département travaillent d'arrache-pied. Fort heureusement, le bilan humain est quasi-exceptionnel : aucun blessé grave.
Plusieurs jours de pagaille
Mais les plaies sont dures à panser. Le lendemain matin, près de 75.000 foyers sont toujours privés d'électricité. Il faudra plusieurs jours pour que la situation revienne à la normale sur l'ensemble du territoire.En octobre suivant, l'état de Catastrophe Naturelle est reconnu pour Périgueux et certaines autres communes, concernant le 4 juillet et les jours suivants.
Voyez le rappel des faits dans ce reportage :