Grippe aviaire : plusieurs foyers détectés dans des élevages du Périgord noir

Les analyses ont confirmé ce mardi la présence d'au moins deux foyers de grippe aviaire dans des élevages en Dordogne. Un nouveau drame pour la filière dans le département, où un éleveur avait dû abattre plus de 40 000 oiseaux en octobre.

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Le couperet est tombé pour les éleveurs du Périgord noir. Après analyse, les services vétérinaires ont confirmé ce mardi 6 décembre la présence de deux foyers de grippe aviaire, selon Yannick Frances, vice-président de la Chambre d'Agriculture de la Dordogne. Ces cas se situent sur le secteur de Saint-Genies, dans deux élevages de canards. 

Cette suspicion dans ces deux exploitations avicoles a été révélée par nos confrères de France Bleu Périgord lundi 5 décembre.

Et selon nos informations, un éleveur d'oies, également sur la commune de Saint-Genies, et déjà touché il y a huit mois par l'épizootie, est également suspecté.

D'autres cas suspects sont en cours d'analyse, précise la chambre d'Agriculture. 

"Ça tombe au plus mauvais moment"


Un nouveau coup dur pour la filière déjà touchée par le fléau, notamment en octobre dernier. Un foyer avait alors été détecté à Saint-Georges-Blancaneix, où 43 000 poules avaient été abattues. Là encore, des abattages vont devoir être effectués, à quelques semaines seulement des fêtes de fin d'année. 

"On espère pouvoir avoir de l'abattage dès demain, mais les équipes qui sont en charge sont pour l'instant mobilisées dans les Deux-Sèvres, explique Yannick Frances. Le vice-président de la chambre d'Agriculture qualifie la situation de "catastrophique".
"On avait déjà planté la saison estivale. Et là, on est à trois semaines des fêtes  ! Ça tombe au plus mauvais moment", déplore-t-il, avant de rappeler que les éleveurs touchés par la crise au printemps n'ont toujours pas touché le solde de leur dédommagement.
"Ils ont regarni leurs élevages. Entre temps, le coût de l'énergie et de l'alimentation a explosé. Ils sont dans le désarroi le plus total", poursuit-il. 

Au 5 décembre, le Ministère de l'Agriculture indiquait sur son site que 114 foyers en élevage avaient été confirmés depuis le 1er août dernier. 

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