Les sauveteurs en mer alertent sur les risques encourus par les plaisanciers et les professionnels amenés à emprunter la passe d'entrée et de sortie du nord du bassin. Cette dernière a beaucoup bougé pendant l'hiver.
Le secteur a toujours été redouté par les marins; Mais pendant l'hiver, la voie a été fortement modifiée, avec des déplacements des chenaux et des bancs de sable.
"Il y a eu de mouvements de sable impressionnants cet hiver, on avait pas connu ça depuis des années, explique Bruno Orsini, patron titulaire du canot le Gema de la SNSM.
Le baliseur "Gascogne" est venu déplacer les bouées, notamment les deux derniers couples, les plus délicats à passer. Ils les a totalement déplacés.
De nombreux éléments à prendre en compte
L'équipage du Gema, basé au Cap Ferret s'entraîne lui aussi à franchir cette passe. Dans une houle à deux mètres de hauteur, le pilote en formation, apprend à franchir les vagues."En fonction de la façon dont la vague arrive, il y a une vitesse et une certaine inertie à prendre. Ce sont des éléments à prendre en compte et à contrôler", assure Jean-Marc Dupuch, président de la SNSM due Lège-Cap Ferret.
Les sauveteurs s'inquiètent notamment de l'afflux de plaisanciers cet été. "Les gens n'auront pas leurs tracés à jour. Il faudra bien qu'ils suivent le balisage, et qu'ils évitent surtout d'entrer et de sortir du bassin la nuit. C'est vraiment pas recommandé".
Voir le reportage de France 3 Aquitaine