Depuis deux jours, le lycée Tregey à Bordeaux, recevait de nombreuses menaces et messages d'alerte à la bombe. Un jeune homme de 17 ans a été interpellé chez ses parents et placé en garde à vue ce vendredi 29 mars. Celle-ci a été prolongée samedi 30 mars.
"Guerrier de Daesh", "Al-Qaïda", "Tueur au sang-froid", cela faisait deux jours que le lycée professionnel de Tregey, à Bordeaux, était la cible d'alertes à la bombe et de messages menaçants. Ce vendredi, la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet se rendait dans l'établissement dans la matinée pour soutenir le personnel.
Ce vendredi 29 mars, un jeune homme de 17 ans, suspecté d'en être à l'origine, a été interpellé chez ses parents à Bordeaux par les enquêteurs de la DCOS 33. Il a été placé en garde-à-vue pour apologie publique d'un acte de terrorisme, menace de mort et injure publique en raison de l'origine.
Une plainte déposée
Le jeune lycéen "inconnu des services de police" était scolarisé dans l'établissement. "Il a pu être identifié via son adresse IP", précise le vice-procureur de Bordeaux, Sébastien Baumert-Stortz.
Dans sa première audition, le mis en cause a reconnu partiellement les faits, les justifiant par sa paresse d’aller en cours mardi 27 mars dernier. Néanmoins, "malgré la teneur très violente des menaces proférées, l’individu conteste toute malveillance et toute velléité de passage à l’acte", précise le parquet.
La proviseure du lycée et les enseignants visés dans les écrits menaçants ont déposé plainte. Les investigations se poursuivent et "sauf élément de nature à envisager une autre décision", le mis en cause pourrait être déféré dans la journée du samedi 30 mars. Pour le moment, sa garde-à-vue a été prolongée.