Cette charte du Bio vin solidaire se veut une garantie supplémentaire proposée au consommateur. Le produit est un vin bio obtenu sans produits de synthèse, insecticides, herbicides, et sans OGM.
Le critère d’entrée dans la charte repose sur la dégustation à l’aveugle. L’objectif de la charte est donc de guider au mieux le consommateur entre les écueils et les méandres des différentes productions viticoles bio. Car le bio n 'est pas en soi un critère d'excellence organoleptique.
Gilles Bergon, exploitant en bio en Côtes de Bourg est un homme ravi. Un cinquième de sa production, soit 24.000 bouteilles, vient d’être estampillé «Bio vin solidaire». Celui-ci bénéficie une certaine pérennité financière. Grâce à cette charte, une rémunération juste au producteur est assurée, tout en améliorant par ricochet l’image que les consommateurs ont des vins bio. Le principe est d'instaurer un partenariat durable et solidaire entre les acteurs de la filière.
Remarquons que l'Aquitaine est la troisième région de France qui compte le plus de surfaces bio, alors que la France est le deuxième pays de l'union européenne. Avec l’accord d’un comité composé de trois vignerons indépendants, de trois coopérateurs et de trois représentants du négoce, 4 terroirs peuvent aujourd'hui arborer la Charte : côtes de Bourg, côte de Duras, Saint Emilion et Bordeaux.
Pour en savoir plus : www.biovinsolidaire.com