Enrayer la disparition des abeilles

Les apiculteurs, notamment de l'ex-Limousin, continuent de tirer la sonnette d'alarme face à l'hécatombe qui frappe de plein fouet les ruchers depuis plusieurs années. L'Union Européenne a récemment légiféré pour tenter d'enrayer la mortalité des abeilles. 

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Un apiculteur perd 180 ruches cette année

Eric Chabroullet, apiculteur de Saint-Sylvestre a perdu 75 % de son cheptel d'abeilles cette année. Une surmortalité que le professionnel explique par l'usage des pesticides, les acariens ainsi que le manque de biodiversité floral.
Pour Nicolas Fermond, président de l'Association pour le Développement de l'Apiculture en Limousin (ADALIM) et apiculteur à Razés en Haute-Vienne, l'impact des pesticides est énorme et responsable de la disparition de 70% à 80% des insectes et de 30% des oiseaux.

3 néonicotinoïdes interdits par l'Union Européenne


Une bonne nouvelle pour l'apiculture, Bruxelles vient d'interdire 3 pesticides reconnus toxiques pour les abeilles. Une interdiction qui entrera en vigueur en 2019.

Insuffisant pour certains


En France, certains veulent aller plus loin. Le député de la Creuse Jean-Baptiste Moreau a déposé un amendement prévoyant l'élargissement de l'interdiction à toutes les molécules perturbants le système nerveux des insectes. Un texte qui, s'il est adopté par le Sénat, pourrait entrer en application dès l'automne prochain.

 

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