Les services de la Police Nationale viennent de révéler qu'ils avaient procédé à la fermeture de deux établissements alimentaires dans le quartier de l'avenue du général Leclerc à Limoges les 23 et 25 juin derniers.
Ils présentaient un danger manifeste pour la santé des consommateurs.
Au mois de juin dernier la Police Nationale assistée des Services Communaux d'Hygiène et de Santé, de l'URSSAF et de la Police Municipale ont effectué une série de contrôles dans des d'établissements d'alimentation et des restaurants kebabs de Limoges, notamment dans le quartier de l'avenue du général Leclerc.
Plusieurs infractions ont été relevées, principalement en matière d'hygiène et de législation du travail.
Deux commerces ont particulièrement retenu l'attention des policiers.
Le 23 juin, lors du contrôle d'un restaurant kebab, les policiers ont relevé de graves infractions aux règles d’hygiène. Un manque évident de propreté tant des locaux que du matériel utilisé pour la cuisson et la découpe, ont été constatés.
Les dates de péremption de certains aliments étaient largement dépassées. Le contrôle de la traçabilité de certains produits s’est avéré impossible. Les denrées étaient, de surcroît, conservées à des températures non réglementaires.
Les policiers et les agents de l'hygiène ont immédiatement détruits les denrées qui n'étaient plus consommables.
Le propriétaire de l'établissement avait déjà été mis en garde lors d'un précédent contrôle mais il n'avait tenu aucun compte de l'avertissement.
Son restaurant a donc fait l'objet d'une fermeture administrative immédiate.
Deux jours plus tard, dans le même quartier, le contrôle d'une épicerie a permis aux policiers de découvrir un commerce dans un état sanitaire déplorable.
Les conditions de conservation des aliments n’étaient absolument pas respectées, au point de présenter un danger réel pour la santé des consommateurs.
Sur place les policiers ont également trouvé plus de 200 tubes de crème contenant des corticoïdes, des produits dont la vente est normallement réservée aux pharmaciens diplômés.
L'établissement a été immédiatement fermé.