L'homme qui avait incendié une haie de thuyas longeant la gendarmerie de Limoges à la mi août, a été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis par le Tribunal correctionnel de Limoges, lundi 27 août 2018.
L'incendie d'une haie de thuyas, dans la nuit du 15 au 16 août 2018, autour de la gendarmerie Jourdan à Limoges, avait tout de suite été qualifié de criminel. L'emplacement ne laissait aucun doute.L'auteur du sinistre vient d'être condamné par le tribunal correctionnel de Limoges à deux ans de prison dont un avec sursis, avec obligation de se soigner et d'indemniser les victimes.
Un deuxième incendie suspect en l'espace de quelques mois
L'incendie était d'autant plus suspect que les enquêteurs avaient cherché à établir un lien avec un autre événement similaire survenu quelques mois plus tôt. Trois fourgons et deux bus de gendarmerie avaient été détruits. L'auteur des faits avaient ensuite été interpellé et écroué.
Le 16 août 2018, vers 4 heures du matin, des flammes ont ravagé trente mètres d'arbustes le long de la caserne de gendarmerie. Les pompiers, prévenus quelques minutes après, ont pu circonscrire le feu rapidement.
Un suspect interpellé après enquête
Une enquête judiciaire a été ouverte dans la foulée sous l'autorité du parquet de Limoges. Lors du premier incendie survenu fin septembre, un tract anonyme était apparu sur Twitter revendiquant le sinistre. Cette-fois, personne n'avait déclaré quoique ce soit.
Une personne a finalement été identifiée, un habitant de Limoges âgé de 23 ans. Le 23 août 2018, l'individu est appréhendé lors d'une opération menée par 25 militaires issus de la section de recherches de Limoges, de la brigade de recherches et du PSIG « sabre » de Limoges.
Connu des services de police
Durant sa garde-à-vue, le principal suspect a reconnu les faits sans expliquer son geste. Le sinistre aurait été déclenché avec un briquet, après une soirée alcoolisée avec des amis, dans un parc situé à côté de la caserne. Le jeune homme a également reconnu consommer régulièrement des stupéfiants et de l'alcool, générant un problème d'addiction.
Le mis en cause est passé en comparution immédiate lundi 27 août 2018 devant le tribunal correctionnel de Limoges. Il a été écroué après avoir été jugé coupable, en état de récidive légale.