Le Zénith de Limoges se transforme en arène pour accueillir son premier tournoi de MMA

Le Zénith de Limoges accueillait pour la première fois ce 14 septembre des combats de MMA. Une soirée de gala où se sont déroulés sept combats professionnels, devant des milliers de spectateurs enthousiasmés par cette discipline sulfureuse.

"C’est le dépassement de soi. On pense toujours à notre adversaire, on doit toujours faire plus que lui, s'entraîner deux, trois fois par jour, sacrifier des soirées, des temps avec des amis, des anniversaires, c’est ça la vie de combattant. Et moi, je l'aime, ça me correspond." Depuis trois ans, le limougeaud Bogda Golovko s’entraîne sans relâche. Un acharnement récompensé ce 14 septembre sur le ring du Zénith de Limoges : il est sorti vainqueur à domicile, le jour de ses 19 ans, de son premier grand combat de MMA.

Ce tout premier gala de MMA à Limoges a rassemblé plus de 3 000 spectateurs, essentiellement masculins, venus assister aux combats d'une trentaine d'athlètes professionnels et amateurs. Un succès.

"Le MMA s’est engouffré dans la sphère médiatique avec Instagram, Facebook et autres, chose que d’autres sports n’ont pas suivie. Et il mange cette part de marché dont des sports plus classiques ne profitent pas" explique Jérôme Cabrol, coach de Bogda Golovko et président du club Team Kami.

Tous les coups sont permis

Clé de bras, étranglement, soumission, au MMA (littéralement Arts Martiaux Mixtes), tout est permis ou presque. Longtemps jugée trop dangereuse, la pratique a longtemps été interdite en France. Elle n'y est autorisée que depuis 2020. Aujourd'hui, elle compte 8 000 licenciés, dont 5 % de femmes.

"On était un peu à la traîne. Il y avait plein de combattants français qu’allait combattre à droite, à gauche, en Ukraine, en Angleterre, au Japon, et là maintenant, ils peuvent combattre en France, c'est super.", se félicite Jérôme Le Banner, légende du kickboxing multititré dans la discipline et financeur du King of Fighters.

Un show à l'américaine

L'arène de ces gladiateurs 2.0 est un octogone surnommé "la cage", dont le sol blanc met en valeur le sang versé par les combattants, qui s'affrontent durant trois rounds de cinq minutes.

"C’est bien aussi pour le grand public qui découvre une discipline qui a une image sulfureuse et quand ils viennent voir, ils se rendent compte que ce n'est pas plus qu’un combat de boxe" complète Benjamin Naura, officiel de la Fédération de MMA.

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Le gala de Limoges était le premier d'une série de six soirées. Les combattants sont en tournée en France, pour populariser leur pratique, séduire le public et attirer de nouveaux adeptes.

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