Une toute nouvelle unité de production de pellets vient de commencer à produire ses premiers granulés. Ces pellets sont 100% issus de châtaignier, et faits à base de chutes de bois déjà utilisés dans l'usine à côté. Cette méthode, utilisée par une entreprise située à Saint-Yrieix-la-Perche, est plus écologique, notamment en préservant les forêts.
Sur l’ancien site du marché au cadran de Bourdelas, une toute nouvelle société vient de sortir ses premiers sacs de pellets. La production sera vendue localement. L’industriel arédien, ancien patron notamment des chaussettes Kindy, a réfléchi à son projet : cette unité, est accolée à son autre entreprise : qui, elle, fabrique des piquets et des clôtures en châtaignier.
Une méthode précise
Thierry Rousseau, président de S.A.S Le pellet arédien, décrit le procédé : "On utilise les chutes issues de la production de la société Clôture et Piquets, juste derrière le mur. Ces chutes sont rassemblées à un endroit, où elles vont être broyées, dans un broyeur humide, puis broyées dans un broyeur affineur, pour en fabriquer de la sciure humide. Cette matière, nous allons la sécher à travers un séchoir, alimenté par une biomasse."
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100% feuillu et écologique
Cette petite unité a ses objectifs : 1 tonne 5 par heure, et 5000 tonnes par an. Pour leur qualité, les granulés sont en passe de recevoir la plus haute certification européenne, la norme EN+A1. Il n’y a pas de résineux à l’intérieur. "On n'utilise pas de colle. Il n'y a pas de résines. On est 100% feuillu du coup. On est, si je ne me trompe pas, les premiers à le faire", détaille Kevin Cubertafon opérateur de lignes pour l'entreprise.
Le patron complète :
Tout notre bois est originaire du Limousin. Donc oui, c'est relativement innovant. Ce qui est encore plus innovant, c'est de ne pas consommer ou abîmer la forêt pour fabriquer ces pellets à base de feuillu, on ne va utiliser que nos chutes.
Thierry Rousseauprésident de S.A.S Le pellet arédien
La production de ces granulés n'occasionne aucun dégât écologique. Ce n’est pas le cas de la plupart des autres usines. C'est donc une fierté pour le patron qui a créé, pour cette nouvelle unité, cinq emplois dont deux en insertion. Le coût de l’investissement s'évalue à quatre millions d'euros, dont 15% cofinancés par le département, la communauté de communes et l’Europe.