Voilà les peines auxquelles ont été condamnés les cinq jeunes d’origine guyanaise, âgés de 20 à 22 ans. Ils avaient été arrêtés au mois d’avril, dans le cadre d'une enquête sur un trafic de cocaïne. Ils opéraient depuis un an entre le Surinam, frontalier de la Guyane et Limoges.
On le sait, ces derniers mois, les arrestations de ce type se multiplient, ou sur Limoges, ou dans le cadre d’enquête diligentées par le SRPJ local. Plus de 8 kilos ont été saisis.
Aussi pour la justice fallait-il aller vite.
D’autant que ces trafics n’alimentent pas la seule capitale limousine, mais également Reims, Bordeaux, la Dordogne ou encore Vaulx-en-Velin, dans la banlieue lyonnaise.
Quant aux transferts d’argent, ils s’effectueraient via Amsterdam, sachant que le Surinam est justement un ancien protectorat hollandais…
Mais pour les avocats de ces jeunes, ces trafics sont surtout le signe d’une jeunesse guyanaise désœuvrée, sans espoir et sans avenir. Une jeunesse abandonnée.
Des peines fermes dans le procès des « mules guyanaises » à Limoges