Qu'ils soient amateurs de porcelaine ou de gastronomie, venus du Limousin, de Paris et même de Corée, ils sont repartis avec des idées plein la tête. C'est le deuxième jour pour Toques et Porcelaine. Les visiteurs étaient au rendez-vous. Réactions.
Le temps est gris, mais les sourires sont là. Les visiteurs n'ont pas été découragés par la pluie et étaient nombreux à répondre présents aux différentes animations.
La place de la Motte a été métamorphosée en jardin géant. Les yeux émerveillés, les gens ont déambulé entre les tables en bois qui mettent à l'honneur fruits, légumes et porcelaine de prestige.
Même si je ne suis pas un cordon-bleu, j'aime la cuisine !
Beaucoup étaient de passage ou venaient de loin. Parmi eux, Pascal, retraité de 62 ans originaire de l'Essonne.
À Paris, la porcelaine n'a pas autant la côte, mais c'est avec curiosité qu'il observe chaque ornement de cette table : "C'est vraiment joli ces petites décorations, avec le bois, ça donne quelque chose de vraiment chaleureux." Venu de bonne heure, il a pu assister à la démonstration du chef Didier Palard, il en a pris note : "Je suis prêt à refaire ça chez moi ! La démonstration était simple : et puis ça donne des idées : comment utiliser le miel, la noisette, constate-t-il. Même si je ne suis pas un cordon-bleu, j'aime la cuisine !"
Dingues de porcelaine
Anaïs et Laury ne sont pas venues pour la gastronomie, mais pour la porcelaine. Étudiantes en céramique, c'est pour elles un lieu d'inspiration. "Il y a tellement chose possible, se réjouit l'une ; "C'est satisfaisant ce rendu, c'est sobre, c'est coloré", complète l'autre.
Nombreux sont les visiteurs qui se sont aussi arrêtés autour du grand géant. "Je n'ai jamais vu des légumes aussi énormes", lance une passante originaire de Carcassonne accompagnée d'amis. La forme étrange des légumes a même laissé place à un jeu de devinette entre les visiteurs.
Amoureux du bien manger !
À quelques mètres, dans les Halles Centrales, le chef Benoit Bessaguet, s'active et enchaîne les plats accompagnés de la confrérie du Porc Cul Noir. En effet, ce cochon Limousin rencontre du succès, cuisiné en charcuterie, en lard ou en carré de porc... à la fin de la démonstration, les assiettes étaient vides. "C'est très bon, mais il y a trop de monde !", plaisante une Limougeaude venue faire une pause dans le stand après avoir fait ses courses.
Corée du Sud - Limoges : un même amour pour la porcelaine
Une délégation venue de la ville de Incheon en Corée du Sud a pu goûter à la gastronomie limousine : "Ils sont tous ravis, explique l'interprète. C'est des choses qu'on n’a pas l'habitude de cuisiner... Qu'est-ce que c'est que ces plats avec de la viande et le vin ?", traduit-il.
La ville d'Incheon est jumelée avec Limoges, car elles sont toutes les deux en commun d'être des villes où la porcelaine a une grande place. L'après-midi, ils font escale au musée Adrien Dubouché.
Le jeune talent
Place de la République, Léo écoute avec attention les conseils de la chef Nina Métayer. Cet étudiant en cinéma se passionne pour la pâtisserie à ses heures perdues. Il aime partager ses créations sur son compte Instagram : "J'apprends beaucoup. Par exemple, la chantilly, ça paraît simple, mais c'est une technique, reconnaît-il. C'est bien qu'il y ait des évènements comme ça, où on retrouve les classiques de la pâtisserie française, les choses simples. C'est quelque chose qui se perd un peu aujourd'hui".