La période de distillation commence pour l'armagnac. Au domaine d'Ognoas, on fabrique le précieux alcool dans le plus vieil alambic de Gascogne.
C’est à la fin de l’automne que l’on rallume les feux de cheminée…et les alambics. Au domaine d’Ognoas, les distillateurs fabriquent leur armagnac dans le plus vieil alambic de Gascogne.
Construit au début des années 1800, l’appareil en cuivre, aujourd’hui classé monument historique, fonctionne de la même manière depuis plus de deux siècles.
Pas d’électronique ou d’innovation technologique, c’est la main de l’homme qui régule tout. La fabrication de cet alcool nécessite une surveillance 24h/24 pendant un mois. L’armagnac est fabriqué à partir de l’évaporation du vin de l’année (du cépage baco) qui transite dans le col de cygne avant d’être refroidi et de repasser à l’état liquide.
95% des eaux-de-vie d’#Armagnac proviennent de la distillation en alambic armagnacais #WineMorning pic.twitter.com/yLlVaJ46ih
— Armagnac (Official) (@armagnac) 9 septembre 2016
Environ 1000 litres de vin sont distillés chaque jour, avec une teneur d’alcool qui atteint 53 degrés. L’eau de vie s’anoblit ensuite dans le chai et prend sa couleur ambrée lorsqu’elle passe dans les pièces d’armagnac. Une partie du précieux liquide s’évapore au fil du temps, c’est ce que les distillateurs appellent "la part des anges".
Retrouvez le reportage de Ludivine Tachon et Sylvie Tuscq-Mounet :