Agen : le meurtrier de Sami, 16 ans, devant la cour d'assises des mineurs

Le jeune Sami Rodrigues a été tué par balle alors qu'il se trouvait sur la terrasse d'un Mac Donald à Agen le 8 mars 2020. Son assassin, du même âge à l'époque, est jugé pendant trois jours devant la cour d'assises des mineurs. Les deux jeunes se connaissaient depuis l'enfance.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pourquoi un tel drame ? Pourquoi un assassinat ?  La famille et les proches du jeune Sami Rodrigues espèrent des réponses. Le procès du tueur présumé de leur fils, neveu, cousin ou ami va se dérouler durant trois jours devant la cour d'assises des mineurs du Lot-et-Garonne.

Tué par balles devant un Mac Donald aux portes du centre-ville

Le drame remonte au 8 mars 2020. Ce dimanche-là, aux alentours de 17 heures, Sami se trouve avec un ami devant un fast-food situé aux portes du centre-ville.

C'est là qu'il sera victime de plusieurs coups de feu. Un autre adolescent, arrivé à scooter et muni d'un pistolet automatique, tire dans sa direction à plusieurs reprises.
Touché par plusieurs balles, dont deux au niveau du cœur, Sami décèdera quelques heures plus tard. Son ami est, lui, blessé à la jambe.

Marche blanche

Le tireur, du même âge que Sami, est interpellé le soir même et reconnaît les faits. Les deux jeunes se connaissaient depuis l'enfance. Le drame avait provoqué une très forte émotion dans la ville d'Agen, où une marche blanche avait réuni près de 500 personnes, trois jours après la mort de Sami.

Ses parents avaient appelé au calme et demandé aux amis de leur fils de ne pas chercher la vengeance. "Ce n'était pas un mauvais garçon, il aimait sortir, s'amuser, il n'y avait pas de violence en lui. On attend que justice soit faite" avait déclaré une de ses tantes. "Je crois en la justice" avait aussi écrit sa mère, Aïcha Ghrib, décédée en août dernier.

L'assassin de son fils est poursuivi pour assassinat et violence avec arme. Il encourt vingt ans de prison et risque jusqu'à trente ans si l'excuse, atténuante, de minorité n'est pas retenue. Après deux jours de débats, le verdict devrait tomber mercredi.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information