Dix neufs personnes dont un mineur, lequel a été pris en charge par le département, ont été interpellées par la douane ce lundi 12 novembre dans les Landes, en situation irrégulière dans un bus.
Le préfet des Landes a notifié une OQTF, obligation de quitter le territoire français, à 18 personnes en situation irrégulière interpellées dans un bus parti de Bayonne, lundi 12 novembre. Un mineur accompagnait le groupe, il a été pris en charge par les services du conseil départemental.
Les dix-huit personnes majeures ont d'abord été contrôlées par la douane, puis conduites dans différents locaux de gendarmeries des Landes, avant que le préfet ne se prononce.
Il a assorti sa décision d'une assignation à résidence dans le département pour ces dix-huit personnes, qui ont 30 jours pour quitter par elle-même le territoire français. Les dix-huit personnes ont ensuite été relâchées par les gendarmes, et leur situation est désormais incertaine.
C'est la première fois qu'une telle situation se produit, alors que la frontière basque connaît depuis quelques mois un afflux de migrants, conséquence du durcissement de la politique italienne. À Bayonne, les réactions n'ont pas tardé suite à cette interpellation :
Dans la ville basque, les associations se mobilisent pour leur venir en aide.
D'autre part, lors d'une vaste opération de gendarmerie menée ce mardi 13 novembre, un autre groupe de huit personnes en situation irrégulière a été interpellé lors du contrôle d'un bus sur l'A63 en Gironde.
Christophe Castaner s'inquiète de "mouvements migratoires forts sur les Pyrénées"
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'est inquiété lundi, "des mouvements migratoires forts sur les Pyrénées" annonçant une coopération accrue avec l'Espagne, lors d'une visite au poste-frontière du Perthus (Pyrénées-Orientales) avant un déplacement officiel à Madrid.Le ministre de l'Intérieur souhaite "rendre plus efficace cette coopération" soulignant que "l'Espagne a vu augmenter ses entrées de 150 %".
"L'enjeu pour la France est triple : travailler avec les pays d'origine des migrants, travailler avec les pays de transit dont le Maroc, et travailler sur la frontière européenne qu'il faut renforcer", a-t-il précisé.
Annonçant "des effectifs renforcés", le ministre a indiqué qu'il envisageait "la nomination d'un coordonnateur sur les Pyrénées".