C'est une victoire pour les défenseurs de l'environnement. La Sobegi, industriel du Bassin de Lacq en Béarn, est condamnée au civil à verser 18 000 euros à la Sepanso pour non respect des normes préfectorales de rejets de particule dans l'air.
C'est une victoire que savoure les défenseurs de l'environnement. La Sépanso a poursuivi l'un des industriels du Bassin de Lacq pour non-respect des normes préfectorales de rejet de particules dans l'air. La prodécure est engagée de longue date. Ce lundi 22 juin, la Sobegi, industriel, a été condamné au civil à 18 000 euros pour trois motifs.
La Sobegi a déjà été condamné en février dernier. Le parquet de Pau a en effet condamné la Sobegi à une amende de 20 000 euros dans le cadre d'une procédure de plaider-coupable qui évite à la société une comparution devant le tribunal correctionnel. Cette condamnation faisait suite à un arrêté préfectoral de mise en demeure non respecté. Emis en 2017, il visait le non respect des valeurs autorisées de rejets atmosphériques de substances toxiques.
La Sobegi est chargée du traitement des gaz résiduaires rejetés par les différentes industries implantées sur la plateforme Chem'pôle 64 à Mourenx.
Ce lundi, c'est donc le volet dommages et intérêts de la Sepanso qui a abouti. Cathy Soubles de l'association de défense de l'environnement y voit là la reconnaissance du sérieux de leur travail. La Sepanso a de nouveau porter plainte pour abus de torchage, une deuxième toujours pour manquement du respect de l'environnement. " Il y a un moment il faut faire attention à ce qu'on fait, allier emploi et protection de l'environnement et pas les opposer, c'est ça que l'on veut.
Ce bassin industriel de Lacq est le type même de tout ce qu'il ne faut pas faire. Une information qui est très compliquée à avoir, des industriels qui ne respectent pas les règles, des services de l'Etat qui n'ont pas les moyens d'aller contrôler ou qui quelques fois ménagent les industriels pour le dire gentiment. Donc, nous ce que l'on demande, c'est passons d'un état actuel qui n'est pas bon à un état où on pourrait le montrer en exemple, c'est faisable.
Satisfaction partagée pas Patrick Moboules de la Sepanso 6, présent au tribunal ce lundi 22 juin. Il y voit là un prédécent.