Assassinat de Marina Fuseau : le procès aux assises s'éloigne

Deux nouveaux psychiatres ont confirmé la première expertise. Ils ont reconnu une abolition du discernent de la meurtrière de Marina Fuseau au moment des faits. Les juges doivent déterminer fin janvier si la jeune Guinéene est irresponsable ou non. 

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La meurtrière de Marina Fuseau sauf rebondissement ne devrait pas être jugée aux assises. Deux nouveaux experts viennent de reconnaître une abolition de son discernent au moment des faits. Une première expertise psychiatrique avait déjà donné lieu à la même conclusion au début de l'année 2018. Si l'expertise est retenue par les juges, le procès pourrait conduire à un non-lieu juridique. 
 

Incompréhension de la famille et de son avocat 


L'avocate des parents de Marina Fuseau avait demandé une contre-expertise. Elle ne comprend pas l'avis des psychiatres. "Les actes qui ont été commis, ce sont des faits d'assassinat. J'ai du mal à concevoir qu'on ait des visions hallucinatoires et une irresponsabilité, lorsqu'on est tout à la fois et dans le même temps capable d'aller chercher une arme, de la conserver dans sa chambre, d'étudier le planning des éducateurs pour trouver le moment où Marina sera seule à son bureau", dénonce Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac avocate au Barreau de la Charente. 

Marina Fuseau avait été tuée à coups de couteau le 28 octobre 2017 par une jeune femme de 20 ans qui craignait qu'on lui retire son enfant, âgé de 16 mois. Trois jours plus tard, l'auteure des coups de couteaux meurtriers avait été mise en examen pour homicide volontaire avec préméditation. 

Lors de son audition, elle avait reconnu les faits et expliqué qu'elle était passé à l'acte le jour où elle avait compris que son enfant pouvait lui être retiré. "Je voulais tous les tuer" avait affirmé la jeune femme que les services de l'Aide à l'Enfance avait signalée à la justice pour "mise en danger de la vie de son enfant"

Un nouveau rassemblement est prévu à Poitiers dimanche prochain pour maintenir le souvenir le jeune femme tuée. Fin janvier la chambre d'instruction de la cour d'appel devra décider si l'irresponsabilité totale est reconnue ou non. 
 
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