Après le redressement judiciaire prononcé en juillet et le suicide dans les locaux de l'entreprise de son président, Didier Degrand, Indiscrète est en difficulté. Une campagne de soutien à l'entreprise de lingerie se met en place au niveau local mais aussi national.
Indiscrète emploie une vingtaine de salariés sur son site de Chauvigny dans la Vienne et 100 vendeuses à domicile. Les difficultés se multiplient pour l'entreprise de lingerie depuis quelques mois. Elle a été mise en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois et son président et co-fondateur, Didier Degrand s'est suicidé le 9 août dernier dans les locaux de l'entreprise de lingerie.
Depuis, les initiatives de soutien se multiplient pour sauver la société. Elles viennent des entrepreneurs locaux mais s'expriment aussi sur internet avec un seul mot d'ordre : soutenir le made in France.
Sur twitter, le hashtag #SauvonsLingerieIndiscrète a été lancé par la Fédération du Made in France. Son secrétaire général, Vincent Berionni explique qu'il s'agit de "mettre en valeur le savoir faire français et les emplois.
#SauvonsLingerieIndiscrete
— M!F expo (@MIF_Expo) 22 août 2018
Après le suicide de son dirigeant cet été, @MIF_Expo la @Fimif_fr et l’écosystème #MadeinFrance se mobilisent pour sauver @IndiscreteFR ses 21 emplois et son savoir-faire de corsetterie, devenu très rare en France.https://t.co/8Z2CSQTeoR
Deux collectes sur internet ont été lancées dernièrement , l'une par la Fédération du Made in France et l'autre par le collectif d'entrepreneurs soutenant l'entreprise chauvinoise. Elles ont déjà récolté plus de 7 000 euros pour l'une et plus de 3 000 pour l'autre.
Sur la page Facebook créée par le collectif "Mobilisons-nous pour que vive indiscrête", on peut lire "qu'une véritable chaîne humaine se créé peu à peu autour d'Indiscrète, main dans la main, certains proposent du temps, des services, des idées, des conseils, un coup de main".
Le reportage chez Indiscrète à Chauvigny de Léa Broquerie, Stéphane Bourin et Bénédicte Biraud :