Depuis le début de l'enquête, la famille de Tiphaine Véron réclamait que des policiers français puissent se rendre à Nikko (Japon) afin de participer aux investigations concernant la disparition de la jeune femme en juillet 2018.
Dans un petit communiqué, la famille de Tiphaine Véron indique qu'elle vient d’apprendre "avec beaucoup d’émotions et de reconnaissance pour la Justice française que les policiers français ont pu enfin rencontrer leurs homologues au Japon".
"Cette nouvelle a suscité tout autant de frustrations puisqu’il semble que cette rencontre n’a permis finalement que de compléter le retour d’une commission rogatoire très superficiel."
Qu'y a-t-il dans les documents ramenés du Japon ?
La famille ajoute qu'elle "reste dans l’attente de connaître précisément le contenu des investigations". Elle ajoute "qu'il apparaît manifestement qu’une bonne partie de ces éléments étaient accessibles depuis des mois et qu’ainsi la recherche de Tiphaine n’a pas pu avancer."Fin mai, deux officiers de police judicaire du commissariat de Poitiers ont donc passé cinq jours sur place à Nikko (Japon). D'après nos informations, l'échange s'est très bien passé, et tout ce qui devait être fait par les Japonais a été fait, dès le début. Les policiers Français ont eu accès à toute la procédure. Les éléments de ce dossier sont très attendus par la famille.
Toujours selon notre source proche du dossier, les enquêteurs japonais ont tout fait pour localiser le téléphone de la touriste disparue dans la ville de Nikko le 29 juillet 2018. Mais si Tiphaine avait éteint ou mis son téléphone hors connexion pour économiser son forfait, il est quasi impossible de récupérer des données valables de géolocalisation via les opérateurs locaux.
C'est donc une ultime épreuve pour la famille de Tiphaine Véron que d'attendre la traduction des centaines de pages du dossier de la police japonaise. Un travail qui devrait prendre encore plusieurs mois à la justice française.
Alors que cela fait presque un an que Tiphaine à disparu, et dans un contexte émotionnel fort, la famille de Tiphaine doit accepter de rendre, à son propriétaire, l'appartement qu'elle occupait dans le centre-ville de Poitiers, situé à proximité de la maison familiale.