Un an après les Attentats de Paris, le père d'une défunte du Bataclan tente d'encadrer cette journée de recueillement, pour le bien des victimes et de leur famille.
Il apprenait il y a un an jour pour jour la mort de sa fille, au Bataclan. Georges Saline, médecin d'origine sétoise, est l'auteur du livre l'Indicible de A à Z. Il est aussi président de l'association "13-Novembre : Fraternité et Vérité".
Georges Salines a pris la parole, à plusieurs reprises dans les médias, pour que cette journée se tourne uniquement vers les victimes, et familles de victimes.
J'ai créé une association parce que j'avais envie de mener un certain nombre de combats, notamment dans la prise en charge des victimes et de leurs proches.
Il a notamment demandé de ne pas faire de cette journée une récupération politique. "Cette journée doit être celle du souvenir et du recueillement, de l'expression de la solidarité nationale que l'on a souhaité digne et discrète. Que les familles et les victimes soient mises en avant et qu'on évite toute forme de récupération politique."
Le médecin, connaissant le deuil des Attentats de Paris suggère de mettre la solidarité en lumière :
Nous appelons les Français à exprimer leur solidarité en déposant une bougie à leur fenêtre, à la tombée de la nuit