Comme dans trois autres lieux en France, les collectifs anti-gaz de schiste ont organisé aujourd'hui à Saint Christol les Alès, près d'Alès dans le Gard, un grand rassemblement dans le cadre de la journée internationale de mobilisation.
Le toxic tour, c'est l'une des animations organisée par les anti gaz de schiste. Et pour montrer les dégats provoqués par l'exploitation minière, Direction Saint Sébastien d'Aigrefeuille. Ici, entre 1951 et 1963, la société Pegnarroya a extrait d'immenses quantités de roches pour leur arracher du plomb et de l'argent.
50 ans après la fermeture de la mine, les eaux de ruissellement sont toujours polluées.
A première vue, les anciennes mines à ciel ouvert n'ont rien à voir avec une recherche d'hydrocabure "classique" pour laquelle la société suisse Mouvoil a obtenu un permis d'exploration. Mais les collectifs d'opposants craignent que cette autorisation soit détournée pour aller chercher plus profond, des gaz et huiles de schiste. Avec, là encore, un risque pour l'eau.
Trop de risque, non au gaz de schiste. Sur la scène, comme sur tous les stands il y avait une seule voix aujourd'hui à Saint Christol Les Alès.