Quarante kilos de truffes ont été vendues mardi au premier marché de gros de l'hiver de Lalbenque (Lot), "en léger recul" par rapport à l'année précédente.
Entre 500 et 1000 euros le kgSouvent surnommée le diamant noir, la truffe s'est négociée entre 500 et 1.000 euros le kilo sur le marché de gros. Sur le marché de détail, la quantité mise en vente était particulièrement confidentielle: 1,5 kilo au total vendu, en un quart d'heure à 1.000 euros le kilo, un prix similaire à celui qui avait cours en 2011/2012.
La qualité était déjà bonne, mais les professionnels s'attendent à une amélioration en quantité et en qualité au fil de la campagne, qui s'achève à la fin de l'hiver.
En diaporama, quelques photos de ce marché réalisées mardi matin par notre équipe Christine Ravier et Samuel Chassaigne
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Une production française identique à celle de l'an dernier
Au niveau national, dans les sept régions productrices du sud-est et du sud-ouest de la France, la récolte qui s'annonce devrait atteindre entre 30 et 50 tonnes de tuber mélanosporum, ce champignon qui se développe en symbiose avec les racines d'un arbre, selon les prévisions de la profession.
Le total pourrait ainsi être du même ordre que les 44 tonnes récoltées lors de la saison 2011/2012.
Les trufficulteurs, habitués depuis des décennies à gérer la rareté du diamant noir face à une demande qui ne faiblit pas, subissent de plus en plus les effets
du réchauffement climatique.
Ainsi, pendant la campagne 2009/2010 où l'eau avait particulièrement fait défaut, la récolte était tombée à 25 tonnes environ, soit dix fois moins que dans les années 1960.
L'ouverture du marché de Lalbenque. Un reportage signé Christine Ravier et Samuel Chassaigne