Contrairement à ce qu'a affirmé le quotidien Le Figaro, les bases de Toulouse, Marseille et Nice d'Air France qui connaissent un réel succès opérationnel ne sont pas en danger de fermeture.
La compagnie aérienne Air France a affirmé mercredi que ses bases de province,
installées à Marseille, Nice et Toulouse, connaissaient
un "succès opérationnel" en ligne avec les objectifs, après des informations de
presse faisant état de leur fermeture prochaine.
Rapportant les propos d'un cadre non identifié de la compagnie, le quotidien Le
Figaro affirme que les bases ne sont "clairement pas une réussite économique" et
qu'Air France prépare "dans la plus grande discrétion" leur disparition. Une annonce
pourrait intervenir en septembre, ajoute-t-il.
"Ce sont des propos fantaisistes"
Il n'y a pas de fermeture à l'ordre du jour.
Ce n'est nullement le cas", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la compagnie.
Les bases de province --la première a été inaugurée en octobre 2011 à Marseille--
"sont véritablement un succès opérationnel, les clients sont satisfaits. Le modèle
fonctionne", a-t-elle poursuivi.
Selon elle, "à partir du printemps 2013, les résultats des bases de province seront
en ligne avec le business plan. Le bilan sera fait en septembre 2013".
Les bases de Nice et Toulouse ont été inaugurées au printemps 2012.
Ce dispositif permet à la compagnie de poster à demeure avions et équipage dans
ces villes, sans avoir à les faire revenir chaque soir à Paris, avec l'objectif
d'augmenter leur productivité et réduire leurs coûts de 15%.
"C'est une nouvelle manière de travailler qui a permis de gagner en adaptabilité.
Les bases de province ont permis d'amorcer un cycle de changement", a relevé la
porte-parole. Elles constituent "l'une des pierres fondatrices du (plan de restructuration)
Transform" 2015.
Selon elle, la nouvelle organisation de la compagnie aérienne en pôles d'activités
--qui entre officiellement en vigueur ce mercredi-- "est clairement inspirée des
bases de province, avec cette manière de piloter en fonction des résultats, d'ajuster
le +pricing+ et le programme en fonction de ce que l'on observe dans la réalité
de l'activité au quotidien".
Ce qui permet, a-t-elle souligné, "une souplesse économique".
Elles ont également "largement inspiré le plan général, notamment sur l'organisation
du court et du moyen courrier qui est complètement dérivé de celle des bases".