Des éléments de la 11ème Brigade parachutiste, commandé depuis Toulouse par le général Paulet sont arrivés en fin d'après-midi à Bamako en provenance d'Abidjan en Côte d'Ivoire
Des éléments du 1er RHP (Régiment de Hussards parachutistes) de Tarbes sont donc actuellement positionnés à Bamako.
Ce régiment est équipé de blindés rapides et légers du type sagaie. C'est un régiment offensif.
Ils sont accompagnés d'éléments du 17ème RGP de Montauban (Régiment du Génie Parachutiste).
Ces éléments étaient déjà positionnés en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire.
Comment s'organise le dispositif terrestre ?
L'objectif de déployer progressivement 2.500 soldats français au Mali annonce une opération de longue durée. Ils ont aujourd'hui environ 750 sur le terrain, avec le soutien d'une quarantaine de blindés légers venus de Côte d'Ivoire.
2.500 soldats, c'est plus que le nombre de militaires français présents jusqu'en
2008 en Afghanistan, avant que la France ne renforce ses effectifs.
Deux pôles - des groupements tactiques (GTIA) - devraient être rapidement constitués,
estime-t-on de source militaire : Un autour de Bamako, avec des troupes et des
blindés, pour assurer la sécurité de l'aéroport, la protection des ressortissants
français et de la logistique des armées. Un second autour de Mopti et de l'aéroport
de Sévaré, dans le centre du Mali, la tête de pont des forces françaises où les
premiers éléments des forces spéciales ont débarqué jeudi pour bloquer l'avancer
des islamistes.