Christine de Veyrac, ex-présidente de l'UMP 31, a fait son annonce devant des affiches "2014, le réveil de Toulouse". Elle veut être la candidate du rassemblement de sa "famille politique".
Christine de Veyrac indique avoir le "soutien sans faille" de Jean-Louis Borloo. En visite à Toulouse, il y a quelques semaines, le président de l'UDI avait indiqué que Toulouse était une "priorité absolue" pour 2014.
Candidate de l'UDI...et du Modem
Cette annonce s'est d'ailleurs faite aux côtés de Jean-Luc Lagleize, président du Modem de Haute-Garonne, Christine de Veyrac faisant remarquer que "toute la famille centriste est derrière (elle)". Un coup de pied dans les tibias de Jean-Luc Moudenc, président de l'UMP 31 et ex-maire de Toulouse, qui se clame lui même "centriste".Pour Christine de Veyrac, "une mairie ne se gère pas à droite ou à gauche". Elle veut rassembler de la droite républicaine au centre-gauche, avec pour objectif de "réveiller Toulouse". Christine de Veyrac veut "redonner du souffle" à Toulouse. Elle a esquissé ce qui pourrait devenir son slogan de campagne : "Toulouse respire".
"Jean-Luc Moudenc est le bienvenu"
Quand à ses relations avec Jean-Luc Moudenc, Christine de Veyrac estime n'être "en guerre avec personne". "Nous avons eu des divergences de vue, mais je n'ai jamais dit un mot plus haut que l'autre à son encontre", a-t-elle ajouté. "Si Jean-Luc Moudenc veut venir travailler avec nous, il est le bienvenu", indique Christine de Veyrac et ses amis. Quand on lui pose la question sur un éventuel accord électoral national entre l'UDI et l'UMP, elle indique qu'elle se pliera aux consignes nationales mais souhaite être "la mieux placée pour conduire la liste".De son côté Jean-Luc Moudenc a publié un communiqué appelant à l'union de toutes les forces centristes et de droite républicaine. "Les Toulousains qui veulent le changement municipal réclament des comportements responsables et l’union de toute l’Opposition" a-t-il ajouté. Concluant un entretien avec des journalistes, Jean-Luc Moudenc a terminé par cette phrase : "Je suis ravi que mon ancienne adjointe s'intéresse enfin à Toulouse".
Le reportage de Marie Martin et Pascale Conte :