Surtout utilisées en médecine préventive, les huiles essentielles n'en finissent pas de séduire. Embarquez pour la visite d'une distillerie bio à Laguépie, dans le Tarn-et-Garonne...
Lavande fine, camomille, sauge, fenouil, laurier... nécessaires à la fabrication des parfums subissent une transformation minutieuse et manuelle dans les cuves de l'entreprise Essenciagua avant de devenir essence ou huile essentielle de grands crues. A Laguépie, dans le secret des arômes de parfums, l'atelier de distillation dévoile bien des secrets.
La quantité d'huile essentielle contenue dans les plantes est toujours faible, parfois minime, voire infime aussi il faut plusieurs kilos de plantes sélectionnées pour obtenir un flacon. Ensuite on procède à l'extraction par distillation. Cela explique le prix des petits flacons aux fragrances rares.
Au préalable, ce biochimiste exigeant prélève le plus possible les plantes locales. Certaines espèces botaniques certifiées sont issus des propres récoltes bio de son jardin, ce qui fait la différence avec le panel de marques d'huiles essentielles qui se développent en pharmacie. Il faut dire que le recours à ces petits flacons de concentrés de nature est tendance. Leurs vertus ne cessent d'être louées.
En plein coeur des Gorges de l'Aveyron, Laurent Gautun, également maître artisan-distillateur, produit une quarantaine d'espèces de plantes. "Nous avons, autour de nous, localement, des plantes médicinales dont nous avons oublié les vertus et les usages", explique-t-il lorsqu'il fait visiter sa distillerie dont les portes sont ouvertes au public. La traçabilité est maximale du champ au flacon pour au moins 40 plantes, les autres proviennent de l'importation.
Par voix orale, cutanée, en inhalation, en diffusion ou dans la cuisine, l'utilisation des huiles essentielles L´utilisation doit être raisonnable et parcimonieuse. Mais surtout, au départ, il faut faire le choix de la bonne plante.
Découvrez le reportage d'Odile Brisard et Jean-Pierre Duntze :