Virgin Megastore : 5 offres de reprise partielle, plan social en vue

5 offres ont été déposées devant le tribunal de commerce de Paris pour la reprise de la chaîne de magasins culturels qui compte un établissement dans notre région, à Roques/Garonne près de Toulouse. Le démantèlement du groupe et la fermeture de la plupart des magasins paraîssent inévitables.

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Cinq offres ont été déposées auprès du tribunal de Commerce de Paris pour la reprise des magasins de distribution de produits culturels Virgin Megastore, a-t-on appris lundi auprès de la direction, les syndicats évoquant seulement trois offres préservant des emplois.

"Cinq offres, dont quatre franco-françaises et une émanant d'une marque mondiale, ont été déposées. Aucune n'est issue des gens de notre profession (...) je suis très déçue", a déclaré à l'AFP la présidente de l'enseigne, Christine Mondollot, en esquissant la perspective d'un "important plan social", alors que l'enseigne emploie encore 960 salariés dans ses 26 magasins dont un en Midi-Pyrénées, à Roques/Garonne, près de Toulouse. 

Le magasin amiral des Champs-Elysée, qui emploie 184 salariés, n'a fait l'objet d'aucune offre de reprise, a précisé Mme Mondollot.

De son côté, l'intersyndicale (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD) a regretté dans un communiqué que "l'offre la plus conséquente ne porte que sur 11 magasins", employant 285 salariés. L'offre émane de la société d'arts créatifs Rougier et Plé, ont précisé les syndicats. Ils citent également un projet de reprise pour le magasin de Bayonne et une offre pour le magasin de Barbès. Les syndicats évoquent en outre deux offres de rachat de droit au bail ou de résiliations amiables de baux, mais indiquent que ces projets "ne maintiennent aucun emploi", point sur lequel leur avis diverge avec celui de la direction.
Pour l'intersyndicale, "la situation telle qu'elle se présente ne permettra pas de financer", un plan social.

Interrogée sur l'ampleur d'un tel plan à venir, Mme Mondollot a répondu: "Pour l'instant on n'en sait rien. Ce qu'on sait, c'est que nous n'avons pas ce que nous espérions, c'est-à-dire des offres de gens de notre métier qui permettent de sauver un maximum d'emplois".

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