Installé mercredi à Toulouse, l'institut de recherche technologique (IRT) adossé au pôle de compétitivité aéronautique Espace et systèmes embarqués (AESE) d'Aquitaine et Midi-Pyrénées devrait lancer ses 11 premiers projets de recherche avant la fin 2013
11 projets de recherche dans les domaines de l'aéronautique et du spatial ont été validés mercredi à Toulouse pour un budget total de près de 50 millions d'euros lors de l'installation officielle de l'IRT. Ces projets, qui portent sur des nouveaux matériaux et des systèmes embarqués, seront mis en oeuvre avant la fin de l'année 2013. A la même occasion, Gilbert Casamatta, président jusqu'en 2012 du PRES (pôle de recherche et d'enseignement supérieur) de l'Université de Toulouse, a été élu président de l'IRT.
Cet IRT-AESE, officiellement créé le 21 mars, fait partie des 8 IRT labellisés en 2011 et 2012, dans les principaux secteurs industriels, pour associer établissements d'enseignement supérieur, organismes de recherche et entreprises privées, dans le cadre des initiatives du Grand emprunt lancé en 2010.
Doté sur sept ans de 300 millions d'euros environ, apportés par l'Etat, les industriels (145 millions chacun) et les collectivités locales (21 millions) il compte devenir "un opérateur de recherche de référence au niveau mondial à l'horizon 2020", a déclaré Gilbert Casamatta.
Les représentants de toutes les parties prenantes ont souligné les "synergies qui doivent naître du rapprochement de la recherche publique et privée" pour favoriser "les innovations et le transfert des technologies vers l'industrie".
L'IRT occupera d'abord des locaux provisoires mais devrait s'installer d'ici 3 ans sur le site en construction du Campus Aérospace de Toulouse, dans le quartier de Montaudran. Il compte regrouper à terme 200 personnes. 53 entreprises sont prêtes à investir dans l'IRT, qui sera opérationnel avant la fin 2013, ont indiqué les membres du conseil d'admnistration, parmi lesquels les responsables d'Airbus de l'équipementier Liebherr, du motoriste Safran et de l'électronicien Thales côtoient les universitaires et les chercheurs du CNRS et du CNES.