Le tribunal de commerce de Carcassonne va décider du sort de l'entreprise Spanghero, menacée de disparition à cause du scandale de la viande de cheval. Il n'a retenu qu'un seul des deux projets de reprise, celui du Toulousain Laurent Spanghero
Le tribunal de commerce de Carcassonne décidera vendredi 5 juillet du sort de l'entreprise Spanghero, menacée de disparition à cause du scandale de la viande de cheval.
Le tribunal devait examiner successivement deux dossiers de reprise de l'entreprise de 230 salariés, qui devraient dans le meilleur des cas préserver une centaine d'emplois.Le tribunal pouvait aussi confirmer la liquidation judiciaire de l'entreprise, prise le 19 avril, avec autorisation de poursuivre l'activité de l'entreprise pour 3 mois.
- Le premier projet, le seul qui reste en lice, porté par Laurent Spanghero, qui a fondé l'entreprise avant de la céder en 2009 à la coopérative basque Lur Berri, associé au promoteur immobilier Jacques Blanc et à la société de capital-risque Investeam.
- Le second projet, soutenu par des salariés, est porté par l'entreprise Delpeyrat (foie gras et plats cuisinés) associée à la société Deveille, de Feurs (Loire), spécialisée dans la transformation de la viande (abattage, steaks, saucisses).
Une vingtaine de salariés étaient rassemblés devant le tribunal pendant que les deux candidats repreneurs planchaient devant les magistrats.