A Santander et à Valence, on affichait deux rendez-vous très attendus entre les hommes en forme du moment.
Il a plu à Santander et il a fait très chaud à Valencia. Les arènes de Valencia se sont remplies au 3/4 pour le mano a mano de deux grandes figures actuelles Juli et Manzanares. Celles de Santander à moitié pour les trois guerriers, Escribano, Morenito de Aranda et Alberto Aguilar. Il serait exagéré de prétendre que la fête des toros traverse son meilleur moment…
À Valence, toros sans beaucoup de présence et sans aucune caste de Garcigrande et Domingo Hernández: la routine en somme, hélas, des corridas pour vedettes. El Juli (une oreille, ovation et une oreille) refuse de sortir en triomphe par respect peut-être pour son camarade Manzanares (ovation, une oreille et silence) qui a été victime d'un malaise au milieu de la corrida. Un coup de chaud peut-être. Le temps de la merienda a, du coup, été rallongé: double ration d'empanadas pour tout le monde!
À Santander, les toros de Valdefresno furent, on s'en doute, nettement plus sérieux. Mais guère plus combattifs. Manuel Escribano, à qui tout réussit ces temps-ci, a fait une vuelta et a coupé une oreille. Morenito de Aranda, avec le pire lot, n'a rien pu faire. Alberto Aguilar, sur la lancée et à l'image de sa faena au Victorino de Mont de Marsan ( à voir ce samedi 27 dans SDT l'actu!), s'est bagarré et a donné une belle série de naturelles: applaudissements et ovation.
L'événement du jour s'est déroulé avant le paseo à Santander. Au moment où il échauffait les chevaux de picadors, Jean-Loup, fils d'Alain Bonijol a été blessé par l'un d'eux qui a glissé sur le sol mouillé du patio. Il a été opéré dans la soirée à l'hôpital de Santander d'une double fracture tibia-péroné et a pu donner à son père, resté en France, des nouvelles rassurantes.
On a appris par ailleurs dans la soirée la mort de Caramelo, un des chevaux de la jeune rejoneadora Léa Vicens. Victime d'une colique foudroyante, il n'a pu être opéré.
JJ