Démarrage de l'activité pour "La Lauragaise" et les anciens Spanghero

L'usine Spanghero, à l'arrêt après les répercussions du scandale de la viande de cheval, a repris ce mercredi la fabrication de plats cuisinés, sous le nom de "La Lauragaise". Une quarantaine d'employés devrait produire environ 30000 boîtes de cassoulet dans la journée.

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Pour les salariés, c'est une nouvelle histoire qui débute. L'usine Spanghero de Castelnaudary (Aude) a redémarré son activité ce mercredi matin. Mais pas question de poursuivre sous un nom marqué par le scandale de la viande de cheval. Les nouveaux produits afficheront l'étiquette "La Lauragaise".

Une quarantaine de salariés ont recommencé à fabriquer du cassoulet préparé. L'usine doit en produire environ 30000 boîtes pour cette première journée. Une "première marche" saluée sur Twitter par le nouveau repreneur, Laurent Spanghero, 74 ans.

Assurer la survie de l'entreprise

Laurent Spanghero était le co-fondateur de la société, qu'il avait cédée en 2009 à la coopérative basque Lur Berri. Il est depuis le 5 juillet le nouveau repreneur. Son offre, portée avec deux partenaires financiers, un promoteur immobilier de Narbonne Jacques Blanc et la société Investeam, a été la seule retenue par le tribunal de commerce de Carcassonne.

En manque de commandes, le patron a lancé un appel "aux donneurs d'ordres" et "aux enseignes" pour l'aider à assurer la survie de l'entreprise. La transformation de la viande, seconde activité du groupe avec la production de plats cuisinés, est toujours à l'arrêt.

"Si les grandes enseignes ne nous suivent pas..."

"Si les grandes enseignes ne nous suivent pas... Vendredi dernier, Lidl nous a dit qu'il voulait faire un break, c'est pas une bonne nouvelle mais il faudra faire avec", a ajouté Laurent Spanghero. Il a précisé avoir pris contact avec Michel-Édouard Leclerc notamment.

Les repreneurs se sont engagés à sauvegarder 90 des 230 emplois pendant au moins deux ans. Ils ont recruté depuis cinq autres personnes à des postes spécifiques.


EN VIDEO : le reportage à Castelnaudary, avec les salariés de "La Lauragaise"

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