Ils devaient être évacués manu militari vendredi, mais les occupants du campement illicite des « Eaux Blanches » à Frontignan, ont préféré éviter la confrontation avec les forces de l'ordre. La plupart des familles Roms avait quitté les lieux.
Lors de l'arrivée des autorités dans ce camp situé sur les terrains de Lafarge, près de l'étang de Thau, il ne restait qu'une quinzaine de personnes. Les autres familles ont déjà rejoint un autre campement, sauvage également.
La récupération de ce terrain était programmée en application d’un jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Montpellier, datant du 20 septembre 2012.
"Comme les précédentes, cette opération était rendue nécessaire par des conditions d’occupation illégales, précaires, et dangereuses. Préparée depuis plusieurs semaines, elle avait été était annoncée depuis il y a plusieurs jours aux occupants des lieux et assortie d’une proposition concomitante de mise à l’abri pour chacun d’eux. Le préfet regrette que ces familles aient fait le choix de rejoindre un campement illicite non adapté plutôt que d’accepter les mesures d’accompagnement prévues à leur attention, retombant ainsi de nouveau dans la marginalité au détriment de meilleures chances d’insertion."a indiqué la préfecture.