La LGV Paris-Toulouse se fait attendre, les entrepreneurs s'impatientent

Les différents protagonistes de la future Ligne à Grande Vitesse entre Bordeaux et Toulouse montrent leur impatience vis à vis de ce projet pharaonique porteur de milliers d'emplois.

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La promesse de Toulouse-Paris en 3 heures est vieille de plus de 10 ans.
Le prolongement Bordeaux-Toulouse devait être achevé pour 2014 mais le délai est encore repoussé.
Les entrepreneurs, le Comité Economique et Social et tous les protagonistes ont décidé d'élever la voix pour exprimer leur impatience.
Ils se sont exprimés au cours d'une conférence de presse. Selon eux, l'économie régionale, en cette période, a grand besoin d'un appel d'air.

Des travaux porteurs d'emplois
La ligne LGV entre Bordeaux et Toulouse représente

  • 6000 emplois directs pour les gros travaux
  • 6000 emplois indirects pour les transporteurs et les fabricants de produits
  • 3000 emplois induits pour la logistique, la restauration et l'hébergement
Pour ces 327 km de ligne nouvelle, il faudra aménager de nouvelles gares (Agen, Mont-de-Marsan, Montauban) et repenser Toulouse-Matabiau et Bordeaux-Saint-Jean.
Au total, le projet coûtera 9 milliards d'euros mais on ne sait toujours pas qui paiera.

Toulouse-Paris en 3H est prévu à l'horizon 2024.


Vidéo : le reportage de Juliette Meurin et Jack Levé
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