Comparution immédiate après les incidents de Toulouse : prison ferme pour deux manifestants

Cinq personnes passaient en comparution immédiate ce lundi après la manifestation de samedi à Toulouse : deux ont été condamnés à de la prison ferme

Sur les 21 personnes interpellées samedi 8/11 lors des manifestations à Toulouse contre les violences policières et à la mémoire de Rémi Fraisse, 4 sont encore en garde à vue dont un mineur. 12 ont été libérées dans le week-end. Cinq hommes, âgés de 20 à 36 ans étaient jugés en comparution immédiatece  lundi après-midi pour avoir participé à "un attroupement après sommation de se disperser". La majorité d'entre eux étaient aussi poursuivis pour violences contre les forces de l'ordre, avec ou sans arme.

  • Un jeune homme de 24 ans a obtenu un délai pour préparer sa défense jusqu'à 4 décembre. Il a été laissé libre en attendant l'audience, mais devra répondre à la fois de violences et d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique.
  • Un homme de 36 ans a été condamné à quatre mois de prison prison ferme pour des "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique". Considéré comme récidiviste avec une dizaine de condamnations (violences, vol en réunion, port d'arme prohibée), a fait l'objet d'un mandat de dépôt à l'audience. Il a aussi été condamné à 600 euros d'amende.
  • Un des prévenus, âgé de 22 ans, a été condamné à trois mois de prison ferme pour violence avec arme et rébellion, mais il est sorti libre en l'absence de mandat de dépôt.
  • Un autre a été condamné à trois mois de prison avec sursis en l'absence de violence. Il a expliqué être dans la manifestation "par hasard" et s'est couvert le visage par précaution. 
  • Le plus jeune, âgé de 20 ans, qui se revendiquait "pacifiste", a également été condamné à trois mois avec sursis pour avoir notamment renvoyé une grenade lacrymogène.

     

Un rassemblement de soutien était organisé devant le tribunal pendant les audiences. Il a réuni une cinquantaine de personnes.

21 interpellations ont eu lieu samedi après-midi lors de la manifestation interdite appelée par le NPA et plusieurs organisations anarchistes ou ou antifascistes, qui a rassemblé environ 500 personnes. Le préfet de Haute-Garonne l'avait interdite, estimant "éminemment prévisible" que se reproduisent les affrontements violents et les dégradations de vitrines de banques qui avaient émaillé une précédente manifestation sur le même thème le 1er novembre.

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