Alors que l'ours des Pyrénées sort progressivement de sa période d'hibernation, le comptage des individus permet de constater une augmentation du nombre d'individus sur le massif. La population estimée à 25 ours en 2013 passerait à 31 ursidés en 2014, résultat de la reproduction naturelle.
Ils sont désormais 31 ours à circuler dans les Pyrénées versants français et espagnols. La population des ours des Pyrénées augmente chaque année. 25 individus avaient été détectés en 2013, 3 de plus qu'en 2012. Ce sont donc 6 nouveaux ursidés qui viennent s'ajouter en 2014. C'est le résultat du comptage que vient d'effectuer l'équipe ours de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)
En 2014, 31 individus ont été repérés grâce à l'observation photos et vidéos et aussi empreintes, poils, excréments, dégâts, et photos... que les ours laissent derrière eux.
Comment la population est-elle répartie ?
Deux noyaux distincts constituent la population des ours des Pyrénées. Le noyau occidental (Béarn, Navarre et Aragon) constitué de deux mâles isolés reste sans contact avec des femelles. Le noyau central (Comminges, Couserans et Catalogne) où se trouvent tous les autres individus. mais dont la fragilité vient de la consanguinité. L'ours mâle Pyros étant le père de presque tous les ours à l'exception de deux oursonnes de 2013 (Châtaigne et Gaïa) dont le géniteur est l'ours Moonboots..
Trois portées ont été détectées en 2014. Chacune ayant apporté deux oursons supplémentaires. Deux d'entre eux sont âgés de 1.5 ans et 2 sont âgés de 2.5 ans. En tout, ce sont 10 oursons / subadultes qui constituent la nouvelle génération.
Cette année a également été marquée par la mort de l'ousonne Auberta trouvée dans le Val d'Aran puis placée dans un parc en semi-liberté dans le but d'une réintroduction future. Et aussi, la mort de l'ours mâle Balou, dont le cadavre a été trouvé au pied d'une barre rocheuse et dont la mort serait accidentelle.
De nombreuses associations de défense de l'ours réclament depuis plusieurs années l'introduction d'autres individus pour la sauvegarde de l'espèce. Une demande qui pour le moment est repoussée à des temps ultérieurs par l'actuelle ministre de l'environnement Ségolène Royal.