Entre échauffourées à Sivens, manifestations à Toulouse et renforcement de la sécurité avec le plan vigipirate, les CRS ne savent plus où se donner de la tête. Conséquence, certains sont épuisés et les arrêts maladies se font de plus en plus nombreux. Explications sur ce blues du CRS.
Depuis quelques mois, les CRS de France sont particulièrement sollicités. Entre les interventions à Sivens, les affrontements lors des manifestations à Toulouse et la mise en place du plan vigipirate à son niveau le plus haut, les compagnies républicaines de sécurité sont très sollicités et enchaînent les missions et les déplacements. Ceux de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées sont même partis pour certains du côté de Barcelonette après le crash de l'airbus de Germanwings.
Bilan, les hommes sont épuisés, de même pour leurs proches. A Lardenne, à la CRS 26, près d'un tiers des effectifs qui devait partir sur une mission à Paris dans le cadre de vigipirate est en arrêt maladie. Le point sur le blues des CRS.
L'essentiel sur les CRS
Les Compagnies républicaines de sécurité,ou CRS, sont un corps de la police nationale qui intervient dans les manifestations, dans le cadre de violences urbaines, mais aussi dans la protection civile. Elles ont été créées en 1944. Les hommes de ces compagnies sont appelés eux-aussi CRS. Ils suivent une formation spéciale. Leur devise est "servir". Ils sont 10.000 en France sur le terrain répartis dans 62 compagnies, 13.000 au total. En Midi-Pyrénées, les CRS 26 et 27 sont basées à Toulouse, la 28 à Montauban et la 29 à Lannemezan.Les CRS agissent également pour la sécurité routière, le sauvetage sur les plages, les secours en montagne, une compagnie, la n°1 s'occupe des voyages officiel avec le service de protection des hautes personnalités (SPHP).