Le politologue, nouvel adhérent de l'UMP, a reçu ce jeudi l'agrément de la CNI par seulement 11 voix pour et 9 contre. Un score serré pour le tête de liste de la droite aux régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, qui est contesté jusque dans son propre camp.
C'est passé tout prêt de l'accident industriel. Le politologue Dominique Reynié, choisi en avril dernier par "les grands électeurs" de la droite et de du centre pour être le tête de liste aux élections régionales de décembre prochain, a reçu l'agrément de la Commission Nationale d'Investiture de l'UMP à Paris en recueillant seulement 11 voix pour et 9 contre.
Dominique Reynié a été auditionné par la CNI avant d'attendre la délibération devant le siège de l'UMP. Depuis sa désignation fin avril à Sète, il est contesté dans son propre camp, certains élus, parlementaires ou autres, comme Jean-Pierre Grand (sénateur de l'Hérault) dénonçant le parachutage déguisé d'un Parisien (Dominique Reynié est né à Rodez dans l'Aveyron) qui n'était pas jusqu'alors membre de l'UMP.
Le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, à l'origine du processus de désignation du tête de liste, a salué l'investiture de Dominique Reynié, égratignant au passage les "déçus" qui ont inventé des "fantasmes" après le résultat de Sète. Ambiance.
Malgré les fantasmes inventés par les déçus du résultat de Sète, félicitations à @DominiqueReynie dont l'investiture régio. est confirmée!
— Jean-Luc MOUDENC (@jlmoudenc) May 7, 2015