Dans un communiqué l'association L214 met de nouveau en cause l'abattoir de Pézenas et affirme que les images diffusées montrant des maltraitances animales ont bien été filmées après les contrôles organisés par l'Etat. la préfecture de l'Hérault avait qualifiées ces images d'obsolètes.
Dans son communiqué envoyé cet après-midi à la presse l'association L214 qui prône une alimentation sans viande, explique que :
"les scènes présentées sur la vidéo, ainsi que sur vidéos annexes diffusées sur son site internet, ont été tournées aux dates indiquées, soit avant et après l'inspection nationale mandatée par Stéphane Le Foll en avril 2016".
Toujours selon L214 "Des scènes filmées en mai 2016, après l'inspection du mois d'avril, montrent notamment un cheval mal étourdi : il est assommé 3 fois, et respire encore alors qu'il est suspendu. L'immobilisation est relâchée après le 2eme coup bien que le cheval tienne encore debout. La scène dure 1'45 min. L'absence de respiration rythmée est un élément critique devant être contrôlé pour s'assurer de la perte de conscience. Les images de mai montrent également un bovin abattu sans étourdissement respirant encore lorsque l'immobilisation est relâchée. Cette pratique est interdite et l'opérateur aurait dû contrôler l'état de conscience de l'animal."
La nouvelle vidéo mise en ligne par L214
Pratiques obsolètes
La direction départementale de protection des populations affirmait dès le 29 juin que les pratiques dénoncées par L214 dans l'abattoir de Pézenas n'existaient plus. Des mesures avaient été prises en avril par la préfecture et la direction de l'abattoir.
La publication des contrôles
Le ministère de l'Agriculture a mis en ligne le 1er juillet, les rapports des inspections d'abattoirs menés en avril après l'annonce de Stéphane Le Foll que le gouvernement allait les publier par souci de "transparence".Ces rapports sont "une photographie" de l'état des abattoirs au mois d'avril, et il n'y apparaît pas les notifications qui ont suivi : procès verbal ou retrait d'agrément.
La liste donne accès pour chaque abattoir visité aux constatations des inspecteurs concernant la conformité des locaux, des équipements ainsi que des connaissances et de la tenue de travail du personnel.